RAVIS-Dispositif de rééducation à la marche couplant réalité virtuelle et rééducation robot-assisté
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
La reprise de la marche est un objectif en rééducation après un AVC car elle est une activité déterminante pour l’autonomie, la participation sociale et la qualité de vie de ces individus (Lord et al., 2004). Différentes méthodes de rééducation sont proposées dans la prise en soins des patients AVC (rapport HAS, 2012) et l’utilisation de nouvelles technologies comme la rééducation robot-assistée est de plus en plus développée.. La rééducation assistée par robotique pour la marche associée à la thérapie conventionnelle a montré son efficacité pour la reprise de la marche des individus AVC non marchants (Mehrholz et al., 2017). Son efficacité est associée à des séances plus intenses (plus longues et plus nombreuses) et orientées sur une activité spécifique de marche (Tedla et al., 2019). De plus, cet outil permet de réduire la charge de travail pour les thérapeutes et pourrait donc améliorer l’efficience de la prise en charge (Freivogel et al., 2009). Cette méthode de prise en soin permet de débuter la rééducation à la marche pour les patients non marchant par le soutien complet ou partiel du poids du corps, notamment dans les phases précoces de l’AVC. Cependant, le GaitTrainer peut entrainer une fatigue importante ainsi qu’un inconfort lié à l’intensité de la séance et au système d’attaches qui peut créer des irritations cutanées (Bessler et al., 2020). Ces phénomènes sont susceptibles de limiter la participation, la motivation des patients et ainsi réduire la durée des séances avec un risque de diminution de l’efficacité de la rééducation.. . La réalité virtuelle (RV) est une approche innovante et son utilisation dans les pathologies neurologiques semble bénéfique lors de la prise en soins des patients AVC (Laver et al., 2017).. Cette technologie immersive a également été utilisée avec un dispositif de rééducation robot-assistée (Lokomat) pour évaluer la participation active lors de la marche chez des sujets sains et a montré une bonne tolérance (De Keersmaecker et al., 2020). Une autre étude s’est intéressée sur l’utilisation de la RV immersive lors des séances de rééducation à la marche chez des sujets sains et ont montré une très bonne tolérance ainsi qu’une augmentation de la motivation associée à une diminution de la sensation d’effort (Kern et al., 2019). Nous avons décidé de créer un dispositif utilisant des capteurs permettant de créer un déplacement en RV correspondant aux mouvements effectués sur un robot de rééducation à la marche. Notre outil se démarque de ceux existant par l’utilisation directe des mouvements de l’utilisateur pour créer la simulation virtuelle. . . L’objectif de cette étude est d’observer la tolérance et l’utilisabilité d’un nouveau dispositif de rééducation chez des sujets sains afin de pouvoir proposer cet outil à des patients AVC à la suite de cette recherche. L’objectif principal sera l’étude de la tolérance par la surveillance de l’apparition d’effets secondaires, nous nous intéresserons également aux caractéristiques de l’outil avec l’évaluation du sentiment de présence et de l’utilisabilité.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
1
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Les participants seront informés de façon orale/écrite, dans des termes compréhensibles, du but de l'étude et du traitement de leurs données personnelles. Mais aussi de leur droit de refuser de participer à l'étude ou de la possibilité de se rétracter à tout moment, tout comme : le droit d’accéder à toutes leurs données recueillies, de demander des rectifications sur leurs données, de s’opposer à la transmission ou de demander la suppression de leurs données, de restituer ou transférer leurs données à un tiers lorsque cela est possible, d’exercer leur droit de limitation du traitement de leurs données et de déposer une réclamation auprès de la CNIL.. Cette information se fait par les investigateurs participants par la remise d’une note d’information.