N° F20201028183028

PRADO_IC2 : Évaluation du programme d'aide au retour à domicile des patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque, dans une cohorte de patients de l'hôpital Paris Saint-Joseph

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Cardiologie

Bénéfices attendus

La prévalence de l’insuffisance cardiaque est très élevée dans le monde : selon la société européenne de cardiologie, elle serait comprise entre 1 et. dans les pays développés.. . La Fédération Française de Cardiologie estime qu’’un million de personnes serait touché en France. Cette prévalence augmente fortement avec l’âge, atteignant 15% des personnes de 85 ans et plus.. . On recense chaque année, en France, près de 70 000 décès liés à l’insuffisance cardiaque, et plus de 150 000 hospitalisations avec une durée moyenne cumulée par an de 12,7 jours, des chiffres qui montrent l’ampleur du phénomène. De plus, le vieillissement de la population et l’explosion des facteurs de risque cardiovasculaires laissent à penser que l’impact de l’insuffisance cardiaque sera plus important à l’avenir.. . L’insuffisance cardiaque est donc une pathologie fréquente, qui constitue un enjeu de santé publique important. Elle nécessite un suivi rigoureux et une adaptation précoce des traitements pour éviter les hospitalisations répétées. Des études montrent que, suite à une hospitalisation pour insuffisance cardiaque, les taux de ré-hospitalisation toutes causes s’élèvent à 18% dans les 30 jours. Selon un rapport de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) en 2019, le taux de ré-hospitalisation. an est de 30%, dont la moitié dans les 3 mois suivants. Le pronostic est sombre avec 20 à 30% de décès dans l’année.. . La société européenne de cardiologie recommande que le patient soit intégré dans un parcours de soin coordonné par le médecin généraliste ; et une consultation avec son médecin généraliste dans la semaine post-hospitalisation et son cardiologue dans les deux semaines. Mais les médecins généralistes déplorent un manque de coordination entre ville et hôpital avec des difficultés à prendre en charge leur patient suite à une hospitalisation. D’après le rapport de la CPAM, seuls 30% des patients ré-hospitalisés avaient eu un contact avec un cardiologue avant leur réadmission, et 15% des patients n’avaient eu aucun contact avec le système de soins dans les 2 mois qui ont suivi leur hospitalisation.. . C’est dans cette nécessité d’amélioration du suivi que la CPAM a mis en place depuis 2013 le programme PRADO-IC (Programme d’accompagnement de Retour A DOmicile pour Insuffisance Cardiaque). Ce programme doit être mis en place avant la sortie d’hospitalisation. Un conseiller de l'Assurance Maladie vient à la rencontre du patient, déclaré éligible au PRADO par l'équipe médicale hospitalière, pour lui présenter l'offre et recueillir son adhésion avant sa sortie. Il prend ensuite contact avec le médecin traitant et organise son retour au domicile. Un carnet de suivi est remis au patient pour permettre une meilleure transmission des informations entre ville et hôpital.. . Une infirmière formée spécifiquement (formation par internet) se rend au domicile du patient toutes les semaines. La durée de l'accompagnement PRADO varie selon le stade de sévérité NYHA : un patient en stade NYHA I ou II bénéficie d'un accompagnement à domicile d'une durée de 2 mois, et de 6 mois pour les stades NYHA III et IV. Elle doit permettre de surveiller les constantes : tension artérielle, pouls, et le poids. Elle assure une éducation thérapeutique avec renforcement des règles hygiéno-diététiques (régime hyposodé), des signes d’alertes (orthopnée, toux, dyspnée), vérifie l’observance des traitements et le suivi biologique nécessaire et doit alerter le médecin traitant en cas d’aggravation.. . Les objectifs de ce programme sont : de préserver la qualité de vie et l'autonomie des patients, d'accompagner la diminution des durées de séjour à l'hôpital, de renforcer la qualité de la prise en charge en ville autour du médecin traitant, d'améliorer l'efficience du recours à l'hospitalisation en réservant les structures les plus lourdes aux patients qui en ont le plus besoin.. . L’objectif principal de cette étude est donc d’évaluer l’impact du programme PRADO sur la ré-hospitalisation. an, à l’hôpital Paris Saint-Joseph pour insuffisance cardiaque.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives à la prise en charge sanitaire, médico-sociale et financière associées à chaque bénéficiaire
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autres sources

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins
Date de décès (le cas échéant)

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph

185 rue Raymond Losserand 75014 Paris

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 28/10/2020 – Date de fin : 30/06/2021 Durée de l'étude : 0.8
Etape 1 : Dépôt du projet
28/10/2020

Base légale pour accéder aux données

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Droits des personnes

Le formulaire d’information et de non opposition sera envoyé à chacun des 800 patients éligibles à l’étude par voie postale. Sans retour de leur part dans les 30 jours suivant l’envoi, il est établi que les patients ne s’opposent pas à l’utilisation de leurs données.. . Les données concernant les données démographiques, le contexte pathologique, les traitements, l’hospitalisation au sein du service de cardiologie ainsi que le devenir des patients 1 an après leur hospitalisation seront alors recueillies à partir du dossier médical informatisé des patients.. . Ce formulaire d’information précise que l’inclusion dans un protocole de recherche n’impliquant pas la personne humaine ne peut pas être réalisée sans information préalable, que le médecin investigateur doit fournir toutes les explications nécessaires concernant cette recherche, conformément aux dispositions des articles 13 et 14 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD, Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016). L'information à la recherche fait l'objet d'un document écrit.. . Le patient peut à tout moment arrêter sa participation à la recherche sans justification conformément à l’article 21 du RGPD. Ceci n’aura pas de conséquence ni sur la qualité des soins et des traitements qui lui seront fournis ni sur sa relation avec son médecin. Les données recueillies jusqu’à l’expression de son opposition seront utilisées sauf demande exprès de sa part. En effet, conformément à l’article 17 du RGPD, le patient a le droit de demander l’effacement de ses données le concernant déjà collectées. Son opposition et l’accord d’utilisation ou non de ses données précédemment recueillies seront tracés dans son dossier médical informatisé.. . Conformément aux dispositions des articles 15 et 16 du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (Règlement Général sur la protection des données) de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 (décret n° 2018-687 du 1° août 2018), le patient dispose d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité, d’effacement de celles-ci ou une limitation de traitement (cf. cnil.fr pour plus d’informations sur vos droits). Le patient dispose également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées. Sa demande doit être adressée au Délégué à la Protection des Données du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, soit par courrier électronique à l’adresse dpo@hpsj.fr, soit par courrier postal à l’adresse : 185 rue Raymond Losserand – 75014 Paris.. . Le dossier médical restera confidentiel et ne pourra être consulté que sous la responsabilité du médecin s’occupant de son traitement ainsi que par les autorités de santé et par des personnes dûment mandatées par le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph pour la recherche et soumises au secret professionnel.. . Si le patient le souhaite, il pourra être tenu informé des résultats globaux de cette recherche une fois celle-ci achevée. S’il a des préoccupations ou des questions au sujet de cette étude l’investigateur principal de cette étude, le docteur ABASSADE, reste à sa disposition pour répondre à ses questions.