PLIOSK : "Temps de latence entre contraction excentrique puis concentrique en isocinétisme et blessures des ischio-jambiers"
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
La blessure des ischio-jambiers (=IJ) rend compte d’environ 1/4 des blessures chez les athlètes qui pratiquent des sports impliquant la course.
Bien que les facteurs de risque de blessure des ischio-jambiers soient nombreux, il semblerait que la phase terminale du cycle de jambe libre soit le moment le plus à risque d’entraîner une lésion musculaire des IJ en raison de leur étirement maximal (1).
Différentes études (Croisier) ont montré que la faiblesse excentrique des ischio-jambiers était un facteur de risque de lésion. Le dynamomètre isocinétique permet une mesure fiable, objective, qualitative, quantitative, reproductible et dynamique de la force musculaire. Les protocoles d’évaluation classique caractérisent de manière isolée les paramètres de contraction concentrique (vitesse rapide et lente), et les paramètres de contraction excentrique à vitesse lente des différents groupes musculaires. Au genou les groupes étudiés concernent le quadriceps (Q) et les ischios jambiers (IJ) (2). L’examen permet donc de dépister un éventuel déficit musculaire dans un mode de contraction donné.
Des protocoles spécifiques de renforcement excentrique ont été élaborés et ont démontré leur efficacité pour réduire jusqu’à 70% le risque de récidive de blessure (4, 5). Pour autant, il persiste des récidives sans déficit excentrique des IJ.
Par conséquent, les notions de pic de couple de force qu’ils soient concentriques ou excentriques ou encore de ratio Q/IJ ne résument pas à eux seuls les paramètres exposant au risque de blessure ou de récidive.
La mesure de la force musculaire sur dynamomètre, se faisant de manière isolée pour chaque groupe musculaire, ne reflète pas l’enchainement des contractions excentriques puis concentriques subies par les IJ lors de la course.
Se pose ainsi la question de la latence entre la succession d’une phase de contraction excentrique à une phase concentrique. A notre connaissance, il n’existe aucune documentation sur l’évaluation de ce paramètre pour lequel nous émettons l’hypothèse qu’il puisse être modifié avec, pour résultante, une désynchronisation du mode excentrique vers concentrique exposant au risque de blessure qui nécessiterait une prise en charge spécifique.
L’objectif de ce travail est donc de déterminer s’il existe une modification du temps de latence dans l’enchaînement du mode excentrique vers le mode concentrique des ischio-jambiers chez des patients sportifs ayant eu une blessure récente des IJ (entre 3 et 12 mois) par rapport à des sujets n’ayant pas eu de blessure récente des IJ.
Pour répondre à l’objectif de la recherche, il est prévu de recueillir les données de 61 patients : 31 patients ayant présenté des lésions des ischio-jambiers et 30 patients n’ayant pas présenté de lésions des ischio-jambiers. L'ensemble des patients ont réalisés une évaluation pliométrique dans le cadre de leur prise en charge entre 2015 et 2023
Il s'agit d'une étude monocentrique rétrospective et observationnelle.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Les personnes participant à cette recherche sont informées de leurs droits mentionnés aux articles 15 à 20 du RGPD, ainsi que des modalités d'application de ces droits via la lettre d'information qui leur est remise par le médecin.