N° F20200914102915

PCAT : Pronostic clinique après un Infarctus Cérébral chez les patients nonagénaires traités par thrombolyse ou thrombectomie mécanique

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Cardiologie

Bénéfices attendus

L’infarctus cérébral (IC) est une cause significative de décès et d’handicap en France et à l’international. L’incidence de l’IC augmente avec l’âge, égale pour les deux sexes. Sur la totalité des IC, 50% des cas surviennent chez les patients âgés de plus de 75 ans. Cet âge avancé entraine un haut risque de mortalité, une hospitalisation longue, provoquant des séquelles neurologiques dans la plupart des cas.. . Le handicap neurologique chez le sujet âgé est du fait d’un haut taux de comorbidité, de la réduction de la plasticité neuronale, de l’état nutritionnel, et du court temps de conversion de la zone de pénombre en ischémie. Actuellement le traitement de référence à la phase aigüe de l’IC est la thrombolyse ou la thrombectomie. Le principe de la thrombolyse repose sur l’utilisation d’un médicament thrombolytique (Actylise®). Il s’agit d’un activateur tissulaire du plasminogène (t-PA) qui va entrainer la lyse et la dissolution des caillots obstruant l’artère. La thrombolyse est recommandée jusqu’à 4H30 après le début des symptômes en l’absence de contre-indication. La thrombectomie mécanique consiste à retirer le caillot sanguin en introduisant une sonde dans l'artère ayant une occlusion proximale carotidienne ou sylvienne dans sa portion M1 ou dans le territoire vértebro-basilaire d’horaire indéterminée de moins de 24 heures ou déterminée de 6 heures à 24 heures ayant un mismatch radio-clinique, selon l’étude DAWN. Les résultats de cette étude ont été analysés en fonction de l’âge, du score NIHSS et du volume lésionnel sur scanner de perfusion ou IRM (logiciel RAPID). L’analyse intermédiaire à 31 mois sur 206 patients randomisés (107 thrombectomies versus 99 traitements médicaux seuls) a montré une nette supériorité de la thrombectomie, conduisant à l’arrêt prématuré de l’étude, sur le handicap. mois avec plus de 35 % de patients indépendants. Sur la plupart des études randomisées, les patients de plus de 90 ans ont été exclus ou sont sous-représentés. Ce manque de données ne permet donc pas de déterminer l’efficacité des traitements par thrombolyse ou thrombectomie chez ces patients.. . Une méta-analyse récente faite par Sharobeam a prouvé que la récupération fonctionnelle chez ces patients traités par thrombectomie est supérieure à ceux du même âge non thrombectomisés. D’après des études américaines, l’âge avancé d’un patient n’est pas une contre-indication à ce traitement. Les patients touchés par un infarctus cérébral représentent 40 à 50 % des hospitalisations dans le secteur de la neurologie du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph. Dans les soins intensifs de l'unité de neuro-vasculaire, le patient est accueilli au plus vite pour décider s'il peut bénéficier d'un traitement d'extrême urgence (thrombolyse intraveineuse ou thrombectomie). La présente étude devrait montrer que l’évolution clinique après traitement chez des patients de plus de 90 ans est sensiblement comparable à des patients plus jeunes, et que l’âge n’est pas une contre-indication au traitement à la phase aigüe d’IC chez des personnes âgées.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives à la prise en charge sanitaire, médico-sociale et financière associées à chaque bénéficiaire
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autres sources

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins
Date de décès (le cas échéant)

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph

185 rue Raymond Losserand 75014 Paris

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 14/09/2020 – Date de fin : 31/03/2021 Durée de l'étude : 0.5
Etape 1 : Dépôt du projet
14/09/2020

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence

Numéro d'autorisation CNIL

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Droits des personnes

Le formulaire d’information et de non opposition sera envoyé à chacun des 122 patients éligibles à l’étude par voie postale. Sans retour de leur part dans les 30 jours suivants l’envoi, il est établi que les patients ne s’opposent pas à l’utilisation de leurs données.. . Les données concernant l’hospitalisation des patients et leur suivi à J90 seront alors recueillies à partir du dossier médical informatisé du patient.. . Ce formulaire d’information précise que l’inclusion dans un protocole de recherche n’impliquant pas la personne humaine ne peut pas être réalisée sans information préalable, que le médecin investigateur doit fournir toutes les explications nécessaires concernant cette recherche, conformément aux dispositions des articles 13 et 14 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD, Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016). L'information à la recherche fait l'objet d'un document écrit.. . Le patient peut à tout moment arrêter sa participation à la recherche sans justification conformément à l’article 21 du RGPD. Ceci n’aura pas de conséquence ni sur la qualité des soins et des traitements qui lui seront fournis ni sur sa relation avec son médecin. Les données recueillies jusqu’à l’expression de son opposition seront utilisées sauf demande exprès de sa part. En effet, conformément à l’article 17 du RGPD, le patient a le droit de demander l’effacement de ses données le concernant déjà collectées. Son opposition et l’accord d’utilisation ou non de ses données précédemment recueillies seront tracés dans son dossier médical informatisé.. . Conformément aux dispositions des articles 15 et 16 du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (Règlement Général sur la protection des données) de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 (décret n° 2018-687 du 1° août 2018), le patient dispose d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité, d’effacement de celles-ci ou une limitation de traitement (cf. cnil.fr pour plus d’informations sur vos droits). Le patient dispose également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées. Sa demande doit être adressée au Délégué à la Protection des Données du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, soit par courrier électronique à l’adresse dpo@hpsj.fr, soit par courrier postal à l’adresse : 185 rue Raymond Losserand – 75014 Paris.. . Le dossier médical restera confidentiel et ne pourra être consulté que sous la responsabilité du médecin s’occupant de son traitement ainsi que par les autorités de santé et par des personnes dûment mandatées par le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph pour la recherche et soumises au secret professionnel.. . Si le patient le souhaite, il pourra être tenu informé des résultats globaux de cette recherche une fois celle-ci achevée. S’il a des préoccupations ou des questions au sujet de cette étude l’investigateur principal de cette étude, le docteur BABICIU, reste à sa disposition pour répondre à ses questions.