Parcours des patients et coûts associés aux Maladies Hémorragiques Constitutionnelles en France : données du dispositif FranceCoag et du SNDS –Artémis
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le dispositif FranceCoag constitue un outil d’une importance majeure pour évaluer la prise en charge des patients atteints de maladies hémorragiques constitutionnelles car il comporte des données très précises sur le profil diagnostique et la description clinique des patients. Cependant, il comporte peu de données sur le parcours des patients et les consommations de soins. Les données du dispositif FranceCoag et les données du système national des données de santé (SNDS) sont très complémentaires et leur appariement permettrait d’étudier les parcours de soins de ces patients à la fois dans le cadre de la prise en charge de leur pathologie hémorragique, mais aussi de la prise en charge de leurs comorbidités. Elle permettra également d’évaluer la qualité de la prise en charge de ces pathologies en France et d’identifier des profils de patients peu adhérents à la prise en charge recommandée en vue d’analyser les facteurs associés à ces prises en charge non optimales.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
15
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Le traitement informatisé dans le cadre de cette recherche est conforme aux dispositions de la loi n° 2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l’égard des traitements de données à caractère personnel et modifiant la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, ainsi qu’à celle du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) n°2016/679 entré en vigueur le 28 Mai 2018. Ce traitement des données repose sur l’exécution d’une mission d’intérêt public dont est investi le responsable du traitement (article 6.1.e du RGPD).. . Conformément aux dispositions de la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés (Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée par la loi n° 2004-801 du 6 août 2004) et à l’article 13 du RGPD n°2016/679 entré en vigueur le 28 Mai 2018, les personnes concernées par l’étude disposent d’un droit d’accès, de rectification et d’effacement des données personnelles collectées, d’un droit de limitation d’opposition au traitement et d’opposition à la transmission de ces données, couvertes par le secret professionnel, susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées.. . L’information des patients sur l’utilisation de leurs données personnelles de consommation de soins et de remboursement à visée de recherche et leurs droits d’accès aux données, de rectification, d’effacement, de limitation ou d’opposition sera réalisée de deux façons. . - De façon individuelle via une lettre d’information adressée par courrier et/ou remise lors de la consultation dans le centre spécialisé,. - De façon collective par affichage dans les salles d’attente des centres spécialisés et par les associations de patients, comportant l’ensemble des mentions prévues par l’article 14 du Règlement général sur la protection des données.. . Afin de garantir la représentativité de la population étudiée, une dérogation à l’information est réalisée pour les patients décédés ou perdus de vue, inclus dans le dispositif FranceCoag, en application de l'article 14-5-b du RGPD et de l'article 69 de la loi informatique et libertés modifiée, portant sur l'exception d'information individuelle de la personne concernée, dans l'hypothèse où la fourniture d'une telle information exigerait des efforts disproportionnés.. En pareils cas, conformément au RGPD, le responsable de traitement prend des mesures appropriées pour protéger les droits et libertés, ainsi que les intérêts légitimes de la personne concernée, y compris en rendant les informations publiquement disponibles.