N° 17911856

"Ovo-PF" Evaluation démographique des patientes prises en charge en préservation de la fertilité « sociétale » pour déterminer des facteurs pronostics. 

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Compréhension des maladies

Domaines médicaux investigués

Gynécologie obstétrique

Bénéfices attendus

Dès l’âge de 30 ans, la fertilité d’une femme commence à décliner, et après 35 ans ce déclin s’accélère, en lien avec la diminution du nombre et la qualité des ovocytes. Le désir de maternité est différent chez chaque femme et plusieurs événements personnels peuvent conduire à repousser un projet de grossesse. Afin d’en limiter les conséquences sur la fertilité, il est désormais possible pour les femmes âgées de 29 à 37 ans d’avoir recours à la vitrification ovocytaire en l’absence d’indication médicale (loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique). 
Plus on avance dans l’âge, plus le nombre d’ovocytes à congeler augmente pour assurer des naissances vivantes ultérieures. 
Plusieurs cycles de stimulation ovarienne peuvent être nécessaires pour obtenir un nombre suffisant d'ovocytes. 
Actuellement, il n'y a pas encore de consensus sur l'âge optimal pour cryoconserver ses ovocytes. Les études sur la préservation de la fertilité ont montré qu'un minimum de 8 à 10 ovocytes matures était nécessaire pour obtenir une naissance vivante, mais à pondérer en fonction de l’âge de la patiente. Ainsi le taux cumulé de naissances vivantes était de 40% pour 8 ovocytes congelés et atteignait 85,2% pour 10-15 ovocytes chez les patientes âgées de 35 ans et moins. Au delà de 35 ans, ces chiffres étaient respectivement de 19,9% et 35,6%. 

Notre étude a comme objectif principal d’évaluer les données démographiques des patientes ayant réalisé une préservation de la fertilité (PF) sociétale sur l'année 2023 au CHU de Nîmes, et le nombre d’ovocytes congelés obtenu, afin de déterminer des facteurs pronostics. 
Ceci dans le but d'améliorer les informations données aux patientes sur les résultats attendus, le nombre de tentatives potentiellement nécessaire, en fonction de leur projet parental ultérieur, tout en tet compte des risques inhérents à la prise en charge (traitements de stimulation ovarienne et ponction ovocytaire). 

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Anissa MEGZARI, directrice de la Recherche , CHU de Nîmes

PLACE DU PR ROBERT DEBRE 30029 NIMES France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1
Anissa MEGZARI

Calendrier du projet

Date de début : 16/05/2024 – Date de fin : 31/12/2024 Durée de l'étude : 7

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

Dr Stéphanie HUBERLANT 

place du Pr Debré 30900 Nîmes France

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Lettre d’information et de non-opposition distribuées et affichées dans le service.

Délégué à la protection des données

CHU de Nîmes

PLACE DU PR ROBERT DEBRE 30029 NIMES France

dpd@chu-nimes.fr