N° 20120351

Nature et fréquence des anomalies génétiques et des phénotypes associés dans une cohorte d’adultes avec déficience intellectuelle Acronyme: HiNDIA

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Compréhension des maladies

Domaines médicaux investigués

Déficiences et handicaps

Bénéfices attendus

La déficience intellectuelle (DI) est définie par l’association d’un quotient intellectuel (QI) inférieur à 70, et de limitations significatives du fonctionnement adaptatif dans différents domaines, avec un début avant l’âge de 18 ans. Bien que fréquente (2% de la population), la DI est une affection extrêmement hétérogène en termes de sévérité, de sur-handicaps associés et d’étiologies. Il était jusqu'à récemment rapporté que 25% des DI étaient de cause acquise (anoxie périnatale, infection...), 25% de cause génétique, et 50% de cause « indéterminée » ; les progrès du diagnostic génétique font progressivement reculer cette dernière part au profit des étiologies génétiques. La rareté de chacune des étiologies génétiques de DI et l’absence de spécificité de la plupart des syndromes rendent le diagnostic étiologique souvent difficile à établir. En effet, la DI est une constellation de maladies rares. Plus de 1400 gènes ont été décrits à ce jour comme responsables de DI.
En pratique clinique habituelle, le bilan étiologique d’une déficience intellectuelle (DI) est fait dans l’enfance au moment du diagnostic de retard de développement psychomoteur ou de DI. De nombreuses raisons peuvent expliquer que cette démarche soit rarement réalisée ou relancée à l’âge adulte, alors même que les techniques de cytogénétique et biologie moléculaires le permettant ont profondément évolué ces 10 dernières années : l’analyse chromosomique par puce à ADN (ACPA), le séquençage à haut débit d’exome (SHD-E) puis de génome (SHD-G), ont révolutionné le diagnostic étiologique de la déficience intellectuelle. Le rendement de ces techniques dans la déficience intellectuelle est passé de 12% à plus de 50%.
Or, le diagnostic étiologique a, chez l’adulte comme chez l’enfant, des implications en termes de conseil génétique pour les apparentés, de suivi, de prise en charge et de traitement, qu’il serait utile de préciser. Par ailleurs, le phénotype des syndromes avec DI est décrit et étudié en population pédiatrique, mais la littérature ne rapporte que de rares cohortes d’adultes présentant des syndromes génétiques connus.

Objectif principal :
L’objectif principal est de décrire la nature et la fréquence des anomalies génétiques identifiées chez des patients adultes avec une déficience intellectuelle

Objectifs secondaires :
1. Décrire le phénotype clinique à l’âge adulte correspondant aux anomalies génétiques identifiées, avec une attention particulière pour les adultes de plus de 45 ans
2. Décrire les comorbidités et les complications des syndromes génétiques au cours du temps
3. Evaluer la fréquence du diagnostic génétique chez les adultes avec DI

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

AP-HP et par délégation : Direction de la Recherche Clinique et de l’Innovation (DRCI)

Hôpital Saint-Louis 1 avenue Claude Vellefaux - 75475 Paris cedex 10 75475 Paris cedex 10 France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Calendrier du projet

Date de début : 30/09/2024 – Date de fin : 30/09/2026 Durée de l'étude : 24

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

4

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Les patients sont informés sur la procédure permettant d’exercer leurs droits dans la note d’informations de l’étude HiNDIA qui leur est remise avant leur participation à cette étude et le recueil de leur non opposition.
Dans cette note d’information, il est précisé que les patients disposent d’un droit d’accès, de rectification, de limitation et d’opposition au traitement des données couvertes par le secret professionnel utilisées dans le cadre de cette recherche et que ces droits s’exercent auprès du médecin en charge de la recherche. Il leur est également indiqué qu’en cas de difficultés dans l’exercice de leurs droits, ils peuvent saisir le Délégué à la Protection des données de l’AP-HP (protection.donnees.dsi@aphp.fr) et également qu’ils peuvent exercer leur droit à réclamation directement auprès de la CNIL (www.cnil.fr).

Délégué à la protection des données

ASSISTANCE PUBLIQUE – HOPITAUX DE PARIS (AP-HP)

Direction des Systèmes d’Information, 33 boulevard Picpus 75012 Paris France

protection.donnees.dsi@aphp.fr