Nature et fréquence des anomalies génétiques et des phénotypes associés dans une cohorte d’adultes avec déficience intellectuelle Acronyme: HiNDIA
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
La déficience intellectuelle (DI) est définie par l’association d’un quotient intellectuel (QI) inférieur à 70, et de limitations significatives du fonctionnement adaptatif dans différents domaines, avec un début avant l’âge de 18 ans. Bien que fréquente (2% de la population), la DI est une affection extrêmement hétérogène en termes de sévérité, de sur-handicaps associés et d’étiologies. Il était jusqu'à récemment rapporté que 25% des DI étaient de cause acquise (anoxie périnatale, infection...), 25% de cause génétique, et 50% de cause « indéterminée » ; les progrès du diagnostic génétique font progressivement reculer cette dernière part au profit des étiologies génétiques. La rareté de chacune des étiologies génétiques de DI et l’absence de spécificité de la plupart des syndromes rendent le diagnostic étiologique souvent difficile à établir. En effet, la DI est une constellation de maladies rares. Plus de 1400 gènes ont été décrits à ce jour comme responsables de DI.
En pratique clinique habituelle, le bilan étiologique d’une déficience intellectuelle (DI) est fait dans l’enfance au moment du diagnostic de retard de développement psychomoteur ou de DI. De nombreuses raisons peuvent expliquer que cette démarche soit rarement réalisée ou relancée à l’âge adulte, alors même que les techniques de cytogénétique et biologie moléculaires le permettant ont profondément évolué ces 10 dernières années : l’analyse chromosomique par puce à ADN (ACPA), le séquençage à haut débit d’exome (SHD-E) puis de génome (SHD-G), ont révolutionné le diagnostic étiologique de la déficience intellectuelle. Le rendement de ces techniques dans la déficience intellectuelle est passé de 12% à plus de 50%.
Or, le diagnostic étiologique a, chez l’adulte comme chez l’enfant, des implications en termes de conseil génétique pour les apparentés, de suivi, de prise en charge et de traitement, qu’il serait utile de préciser. Par ailleurs, le phénotype des syndromes avec DI est décrit et étudié en population pédiatrique, mais la littérature ne rapporte que de rares cohortes d’adultes présentant des syndromes génétiques connus.
Objectif principal :
L’objectif principal est de décrire la nature et la fréquence des anomalies génétiques identifiées chez des patients adultes avec une déficience intellectuelle
Objectifs secondaires :
1. Décrire le phénotype clinique à l’âge adulte correspondant aux anomalies génétiques identifiées, avec une attention particulière pour les adultes de plus de 45 ans
2. Décrire les comorbidités et les complications des syndromes génétiques au cours du temps
3. Evaluer la fréquence du diagnostic génétique chez les adultes avec DI
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
4
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
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