N° 20462430

Les hommes dont les partenaires féminines présentent une lésion cervicale induite par le papillomavirus humain doivent-ils faire l'objet d'un dépistage ?

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prévention et traitement
Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Maladies infectieuses

Bénéfices attendus

Les hommes ne doivent pas être négligés dans la recherche sur le papillomavirus humain (HPV) et les maladies génitales associées. En effet, les hommes infectés par le HPV sont non seulement plus exposés à un risque plus élevé de cancers génitaux, mais augmentent également le risque d'infection par les HPV et de réinfection par contact sexuel. L'utilisation du préservatif, le sevrage tabagique, l'excision masculine et la vaccination contre le HPV pour les hommes jouent chacun un rôle important dans la prévention de l'infection par le HPV chez les couples hétérosexuels. De plus, les hommes pourraient choisir de tester certains types de HPV, tels que les souches oncogènes HPV16 ou HPV18, dans le cadre d'un programme de dépistage de routine lorsque leur partenaire est positif pour le HPV. L'infection par le HPV chez les hommes augmente également le risque de cancer du col de l'utérus chez leurs partenaires féminines. En raison de la concordance des partenaires élevée pour le HPV démontrée dans la recherche antérieure, la prévention et le traitement du HPV chez les hommes devraient être explorés de manière plus approfondie dans la recherche future.
L'infection anogénitale par le HPV est actuellement l'infection sexuellement transmissible la plus courante. Le risque de contact avec le HPV est estimé à plus de 40 % dans les 3 ans chez les jeunes femmes sexuellement actives, passant à 60 % dans les 5 ans et à au moins 70 % au cours de la vie.
Dans les couples où la femme est atteinte d'une infection génitale à HPV, la prévalence de l'infection à HPV chez l'homme varie selon que le dépistage est clinique ou virologique. La péniscopie permet de détecter histologiquement des lésions de HPV dans 20 à 60 % des cas, et les frottis pour le génotypage de HPV dans 2 à 80 % des cas. Cependant, la présence de lésions histologiques de HPV chez l'homme et le génotypage de HPV chez l'homme sont deux approches différentes en matière de santé publique.
L'infection à HPV peut se résorber spontanément sans intervention, et un génotypage positif n'indique pas la nécessité d'un traitement immédiat du patient ou de ses partenaires sexuels. Néanmoins, nous pensons que les lésions asymptomatiques dues au HPV chez les hommes sont une cause importante de transmission continue aux partenaires féminines et que les lésions dues au HPV chez les hommes augmentent le risque de cancer du col de l'utérus chez les femmes.

La péniscopie devrait être bénéfique pour les femmes présentant des lésions cervicales en réduisant la persistance ou la récurrence de l'infection cervicale par le HPV.
La péniscopie n’est pas réalisée en systématique lorsque la partenaire féminine est diagnostiquée HPV positive. Elle est recommandée lorsqu’il existe des lésions condylomateuses vulvo-vaginales chez la partenaire féminine. Elle peut également être effectuée à la demande des partenaires féminines ou bien réalisée à la discrétion du gynécologue afin d’évaluer le risque de récidive ou de persistance chez la partenaire féminine et le risque de cancer pénien.
Cette étude monocentrique rétrospective sur données évalue l’intérêt de réaliser en systématique cet examen en cas de lésion cervicale HSIL (lésion intraépithéliale squameuse de haut grade) ou LSIL (lésion intraépithéliale squameuse de bas grade) chez la partenaire féminine.

Population de l'étude : Hommes dont la partenaire féminine est porteuse d’une lésion cervicale HPV-induite confirmée par histologie et ayant bénéficié d’une péniscopie.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement privé de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Centre Médico-Chirurgical (CMC) Ambroise Paré – Hartmann

25-27 boulevard Victor Hugo 92200 Neuilly-sur-Seine France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement

Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1

Dr Olivier AYNAUD

Groupe Hospitalier privé Ambroise Paré – Hartmann 92200 Neuilly-sur-Seine France

Calendrier du projet

Date de début : 01/10/2024 – Date de fin : 01/10/2025 Durée de l'étude : 12
Etape 1 : Dépôt du projet
11/10/2024

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Notice d'information à l'égard des patients

Délégué à la protection des données

CMC Ambroise Paré Hartmann

25-27 boulevard Victor Hugo 92200 Neuilly-sur-Seine France

dpo@clinique-a-pare.fr