HEM_DOULEUR : Impact d’une douleur modérée à forte en salle de surveillance post interventionnelle après une hémorroïdectomie sur la durée de séjour en Unité de Chirurgie Ambulatoire
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le taux cible pour la chirurgie ambulatoire a été fixé par le Ministère de la Santé à 70% pour 2020. Pour atteindre cet objectif, cela impose d’augmenter le panel des interventions éligibles à l’ambulatoire à des chirurgies plus mutilantes et habituellement réalisées en hospitalisation conventionnelle. Cette bascule d’une hospitalisation conventionnelle à un séjour en ambulatoire accroit le risque de conversion de séjours en hospitalisation non programmée. La douleur post-opératoire est un des principaux facteurs de conversion des séjours ambulatoires. Un mauvais contrôle de celle-ci est associé à une durée accrue de séjour, et à des consultations et des réadmissions non programmées. De plus, l’augmentation du temps passé avec une douleur sévère durant les 24 premières heures post-opératoires est un facteur de risque de chronicisation.. . La proctologie, et, en particulier, la chirurgie hémorroïdaire en est le parfait exemple. La prise en charge en ambulatoire de l’hémorroïdectomie pédiculaire ouverte augmente d’année en année, mais le taux de conversion en hospitalisations non programmées reste élevé. Les rétentions d’urine, l’hémorragie postopératoire et un contrôle insuffisant de la douleur sont les principales causes. Au sein du Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph, la chirurgie hémorroïdaire présente le taux le plus élevé de conversions en hospitalisation en proctologie (8% en 2019), et cela, malgré la mise en place depuis 2015 d’un parcours de soins dédié, élaboré selon les recommandations actuelles de la SNFCP.. . La douleur après une chirurgie hémorroïdaire est toujours intense en l’absence d’administration d’antalgiques et apparaît dès l’arrivée en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI) (Vinson Revue). Malgré l’administration d’antalgiques ou la réalisation de techniques d’analgésie locorégionale (bloc pudendal), une douleur d’intensité modérée à forte est fréquemment observée en salle de surveillance post-interventionnelle. Dans la littérature médicale, il existe peu de données évaluant les moyens de gestions de la douleur postopératoire dans cette chirurgie, et encore moins l’effet des différentes associations.. . De manière rétrospective et, à partir des données recueillies dans nos systèmes d’information, nous souhaitons évaluer l’impact sur la durée de séjour de la présence d’une douleur modérée à forte en SSPI après une chirurgie hémorroïdaire bi ou tri pédiculaire ouverte sur notre cohorte de patients opérés en chirurgie ambulatoire. Notre hypothèse est que la présence d’une douleur d’intensité modérée à forte en SSPI augmente le temps total de séjour, exposant le patient à un risque accru de conversion. L’objet de notre étude est également d’identifier des facteurs prédictifs (aggravants ou protecteurs) de la survenue de douleur modérée à intense en postopératoire immédiat, afin d’établir une stratégie permettant d’en limiter la fréquence.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Droits des personnes
Le formulaire d’information et de non opposition sera envoyé à chacun des 450 patients éligibles à l’étude par voie postale. Sans retour de leur part dans les 30 jours suivant l’envoi, il est établi que les patients ne s’opposent pas à l’utilisation de leurs données.. . Les données concernant les données pré-opératoires, per-opératoires et post-opératoires ainsi que les questionnaires réalisés dans le cadre de la prise en charge ambulatoire et éventuellement les données post-opératoires lors de l’hospitalisation conventionnelle seront alors recueillies à partir du dossier médical informatisé des patients.. . Ce formulaire d’information précise que l’inclusion dans un protocole de recherche n’impliquant pas la personne humaine ne peut pas être réalisée sans information préalable, que le médecin investigateur doit fournir toutes les explications nécessaires concernant cette recherche, conformément aux dispositions des articles 13 et 14 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD, Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016). L'information à la recherche fait l'objet d'un document écrit.. . Le patient peut à tout moment arrêter sa participation à la recherche sans justification conformément à l’article 21 du RGPD. Ceci n’aura pas de conséquence ni sur la qualité des soins et des traitements qui lui seront fournis ni sur sa relation avec son médecin. Les données recueillies jusqu’à l’expression de son opposition seront utilisées sauf demande exprès de sa part. En effet, conformément à l’article 17 du RGPD, le patient a le droit de demander l’effacement de ses données le concernant déjà collectées. Son opposition et l’accord d’utilisation ou non de ses données précédemment recueillies seront tracés dans son dossier médical informatisé.. . Conformément aux dispositions des articles 15 et 16 du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (Règlement Général sur la protection des données) de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 (décret n° 2018-687 du 1° août 2018), le patient dispose d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité, d’effacement de celles-ci ou une limitation de traitement (cf. cnil.fr pour plus d’informations sur vos droits). Le patient dispose également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées. Sa demande doit être adressée au Délégué à la Protection des Données du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, soit par courrier électronique à l’adresse dpo@hpsj.fr, soit par courrier postal à l’adresse : 185 rue Raymond Losserand – 75014 Paris.. . Le dossier médical restera confidentiel et ne pourra être consulté que sous la responsabilité du médecin s’occupant de son traitement ainsi que par les autorités de santé et par des personnes dûment mandatées par le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph pour la recherche et soumises au secret professionnel.. . Si le patient le souhaite, il pourra être tenu informé des résultats globaux de cette recherche une fois celle-ci achevée. S’il a des préoccupations ou des questions au sujet de cette étude l’investigateur principal de cette étude, le docteur ALFONSI, reste à sa disposition pour répondre à ses questions.