N° F20220706121504

Hématomes cérébraux lobaires : vers une amélioration du diagnostic étiologique (HEMALOB)

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Diagnostics

Domaines médicaux investigués

Cardiologie

Bénéfices attendus

Les hématomes cérébraux représentent environ 20% des accidents vasculaires cérébraux (AVC), et sont associés à une mortalité d’environ 50% et une perte d'autonomie majeure. Les hématomes sus-tentoriels représentent la grande majorité des hématomes et sont habituellement classés en profonds (affectant les noyaux gris centraux) ou lobaires (affectant l'un des quatre lobes cérébraux), qui représentent environ 45% des hématomes sus-tentoriels. A part les causes locales ou systémiques (ex: malformation vasculaire, tumeur…) habituellement faciles à diagnostiquer au moyen de l'imagerie, la grande majorité des hématomes lobaires est secondaire soit à une artériolopathie d’origine hypertensive (AH), soit à une angiopathie amyloïde cérébrale (AAC), entités qui représentent les deux principales catégories de maladie des petites artères cérébrales sporadiques (MPAs). Faire un diagnostic précis de des deux affections peut avoir à terme des implications non seulement pronostiques (risque de récidive élevé, environ sept fois plus en cas de AAC), mais également pour la prise en charge des patients, notamment concernant une éventuelle indication aux traitements antithrombotiques (antio-agregants plaquettaires et anticogulants), fréquemment soulevée dans cette population âgée. Améliorer la précision du diagnostic étiologique des hématomes lobaires aurait également des implications importantes concernant la sélection des patients dans les essais thérapeutiques visant directement la maladie sous-jacente. En l’absence de tissu cérébral (exceptionnellement disponible chez un patient vivant) le diagnostic d’AAC est un diagnostic de probabilité établi à partir de l’IRM cérébrale (critères dits de Boston), qui ont une excellente spécificité mais une sensibilité médiocre, conduisant souvent au diagnostic d’AAC « possible » qui n’a pas d’utilité clinique. De plus, en cas de marqueurs hémorragiques IRM à la fois lobaires et profonds, un diagnostic d’AAC ne peut être formulé même si l’on sait que AAC et AH sont fréquemment associées. Ce problème découle de l’absence actuelle de critères diagnostiques d’AH basés sur l’imagerie et les données cliniques. Cette étude pilote vise d’une part à tester si l’ajout aux critères de Boston de nouveaux marqueurs d’imagerie en scanner et en IRM pourrait permettre d’améliorer la performance des critères de Boston pour le diagnostic d’AAC, et d’autre part à tester la valeur diagnostique potentielle pour l’AH de marqueurs cliniques et d’imagerie.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autres sources

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

GHU Paris

1 rue Cabanis 75014 Paris

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 01/07/2022 – Date de fin : 30/06/2024 Durée de l'étude : 24 mois
Etape 1 : Dépôt du projet
06/07/2022

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence

Numéro d'autorisation CNIL

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Conformément à l'article 11 du RGPD.

Délégué à la protection des données

GHU Paris

1 rue cabanis 75014 Paris

dpd@ghu-paris.fr