N° F20230223185929

FILObsLLC_AVENIR « Arrêt VENetoclax : quel devenirIR des patients ? »

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients
Compréhension des maladies

Domaines médicaux investigués

Cancérologie
Autre

Bénéfices attendus

Le pronostic des patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) s'est considérablement amélioré avec l'arrivée des thérapies ciblées orales. Les deux principales classes de thérapies ciblées sont les inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton (iBTK), avec l'Ibrutinib en chef de file, et les agents anti-BCL2, dont le Venetoclax est le seul actuellement commercialisé. Ces deux classes de thérapie ciblée diffèrent par leur mécanisme d'action, leur profil de sécurité et leur durée de prescription : le Venetoclax, avec sa capacité à induire l'apoptose cellulaire, est prescrit pour une durée fixe alors que les iBTK sont prescrits en continu jusqu’à progression ou toxicité inacceptable. Les recommandations françaises (groupe FILO) préconisent l’utilisation du venetoclax en association avec l'Obinutuzumab en première ligne de la LLC pour les patients sans anomalies de TP53, pour une durée fixe de 1 an, et son association avec le Rituximab en cas de LLC récidivante et/ou réfractaire pour une durée fixe de 2 ans.. Alors que l'impact de l'arrêt précoce, des réductions de dose et des interruptions temporaires de traitement pour l'Ibrutinib est maintenant bien connu, de telles données concernant la prescription du Venetoclax en vie réelle manquent en raison de la nature relativement récente des essais cliniques et de l'approbation du médicament.. . L'association du Venetoclax avec le Rituximab dans le cadre d'une LLC en rechute et/ou réfractaire est approuvée en France depuis septembre 2019. Il s'agit de la principale population analysable de patients ayant reçudu Venetoclax.. . Il n’existe que peu de données sur le devenir des patients qui arrêtent le traitement par R-Venetoclax, qu’il s’agisse de la fin de traitement à durée fixe programmée à 24 mois ou d’un arrêt précoce pour progression ou intolérance. Les données à cinq ans de l'essai Murano, qui a validé l'utilisation de Rituximab-Venetoclax par rapport à l'immunochimiothérapie Rituximab-Bendamustine, ont montré une survie médiane sans progression (SSP) de 53,6 mois. Dans cette étude, 140 des 194 patients inclus avaient reçu les deux années complètes de traitement par Venetoclax. L'arrêt précoce du traitement a eu un impact significatif sur la survie sans maladie, même chez les patients dont la maladie résiduelle minimale (MRD) était indétectable au moment de l'arrêt du traitement. L'arrêt précoce du traitement par Venetoclax pour cause de toxicité a eu un impact sur la survie sans maladie avec un rapport de risque de 2,34. Les réductions de dose, qui ont été nécessaires chez 23 % des patients, et les interruptions temporaires de traitement (quelle que soit leur durée), qui ont été nécessaires chez 71 % des patients, n'ont pas semblé avoir d'impact sur les résultats3.. . Ces données sont issues d'un essai clinique et la cohérence avec les patients traités en dehors de ces études doit être validée, notamment parce que l'âge médian des patients de cet essai n'est que de 65 ans et que peu de patients avaient déjà été traités par iBTK. Les études publiées en vie réelle sur l'utilisation de Venetoclax ont généralement trouvé des taux d’arrêt précoces similaires, mais elles incluaient des populations de patients très hétérogènes, notamment des patients atteints de syndrome de Richter ou qui recevaient du Venetoclax en monothérapie4. De plus, ces données provenaient d'une utilisation précoce du Venetoclax, avant l'harmonisation des recommandations pour la prescription de Venetoclax et la gestion de la toxicité.. . L'utilisation de l'association Rituximab-Venetoclax est désormais bien codifiée en France, avec des recommandations pour une meilleure utilisation par les cliniciens.. . Il semble essentiel d'évaluer le devenir des patients ayant terminé le traitement par Rituximab-Venetoclax en dehors d'un essai clinique, que ce soit au bout de 24 mois de traitement comme planifié ou plus précocément pour intolérance ou progression.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autres sources

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins
Date de décès (le cas échéant)

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Autre

Responsable de traitement 1

French Innovative Leukemia Organization (FILO)

Hôpital Bretoneau. Bd Tonnellé 37044 TOURS

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 27/02/2023 – Date de fin : 30/11/2023 Durée de l'étude : 1 an
Etape 1 : Dépôt du projet
23/02/2023

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence

Numéro d'autorisation CNIL

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(f) intérêts légitimes du responsable de traitement

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Oui

Les données pourront être transmises, dans des conditions assurant leur confidentialité, à des personnes, sociétés savantes et agences de santé situées en France mais également situées dans d’autres pays de l’Union Européenne (UE) ou en dehors de l’UE. Ces personnes sont tenues au secret et la loi de protection des données en vigueur sera respectée. Ces données seront stockées et transférées au sein de l’Union Européenne mais également en dehors de l’Union Européenne où, pour certains pays, les lois concernant la protection des données personnelles sont moins strictes que celles exigées par l’UE. Dans ce cas, le Groupe FILO se sera préalablement assuré que les mesures techniques et organisationnelles applicables à ce type de traitements des données seront mises en place de manière à garantir au minimum la sécurité des données telle que définit dans la réglementation européenne.

Droits des personnes

Information individuelle des patients... . Le projet de recherche envisagé porte sur des données qui ont déjà été collectées auprès des patients concernés. Les patients vivants seront informés de manière exhaustive conformément à ce que prévoit le RGPD grâce à une note d’information qui leur sera remise concernant le projet, contenant l’ensemble des éléments requis à l’article 14 du RGPD.. Pour les patients décédés, s’agissant des données réutilisées dans le cadre de recherches n’impliquant pas la personne humaine (RNIPH), relevant notamment du périmètre de la MR-004, il convient de faire application des dispositions de l’article 86 de la loi « Informatique et Libertés ». Dans ce cadre, il n’est pas nécessaire d’informer les proches de la personne décédée pour réutiliser à des fins de recherches dans le domaine de la santé les informations concernant la personne décédée, à condition que cette dernière n’ait pas exprimé, de son vivant, son refus par écrit.. . Les données des patients qui auront émis de leur vivant une opposition à l’utilisation de leurs données de Santé pour un usage scientifique ne seront pas utilisées (critère de non-inclusion).. . Les droits prévus aux articles 15 à 20 du RGPD seront respectés (information, accès, rectification, opposition, effacement, limitation, portabilité, information si objet d’une décision individuelle automatisée) ainsi que le droit d’opposition.

Délégué à la protection des données

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8 rue Roublot 94120 Fontenay-sous-Bois

dpo@filo-leucemie.org