N° 18825582

Facteurs pronostiques de réponse à une corticothérapie à « dose faible-à-modérée », systémique et tardive dans le syndrome de détresse respiratoire aigüe

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prévention et traitement

Domaines médicaux investigués

Anesthésiologie-Réanimation

Bénéfices attendus

Le syndrome de détresse respiratoire aigüe (SDRA) touche plus de 10% des patients hospitalisés en réanimation, avec une mortalité de 30 à 40%. Il est marqué par une phase exsudative précoce. Cette phase est rapidement suivie d’une phase fibroproliférative qui conduit à la résolution du syndrome (processus de réparation adapté) ou à la fibrose (dérégulation du processus de réparation tissulaire). Le stade de fibroprolifération est donc un temps clé.
Différentes modalités de corticothérapie se distinguent. La corticothérapie « faible dose et précoce » est prometteuse : la Society of Critical Care Medicine publie en 2024 de nouvelles recommandations concert cette pratique dans le sepsis, le SDRA et les PAC sévères en phase précoce.
L’efficacité et la sécurité de la corticothérapie restent débattues en phase plus tardive, à plus d’une semaine du SDRA. Notre sujet d’intérêt porte donc sur l’effet d’une corticothérapie de « secours », à « dose faible-à-modérée » soit un bolus initial de 2mg/kg, connue sous le nom « protocole MEDURI ». Notre première hypothèse consiste à penser qu’une corticothérapie instaurée en phase tardive (>14j), après de nombreux jours de ventilation mécanique, est délétère sur la survie. Nous supposons, en revanche, qu’une corticothérapie instaurée chez des patients avec une fibroprolifération excessive serait bénéfique.
Cependant, cette classification en dose et temporalité présente des limites. Elle ne permet pas une prise en charge personnalisée, or le SDRA est un syndrome marqué par son hétérogénéité. Les données de plusieurs études renforcent notre hypothèse selon laquelle la variabilité de réponse à une corticothérapie tardive s’explique en partie par une persistance des phénotypes hypo et hyper inflammatoires au cours du SDRA. Cette approche par phénotype hyper et hypo-inflammatoire pourrait permettre une meilleure sélection de patients pouvant bénéficier d’une corticothérapie. Il s’agit, à notre connaissance, d’une hypothèse encore non testée, que nous nous proposons d’étudier.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Oui

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Assistance Publique – Hôpitaux Marseille

80 Rue Brochier 13354 Marseille France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1
CREMIEUX François, Directeur Général

Calendrier du projet

Date de début : 01/07/2024 – Date de fin : 01/12/2024 Durée de l'étude : 12

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

7

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Une note d’information sera envoyée à tous les patients. Elle sera envoyée par le centre qui l’a pris en charge pour les soins dont seront issues les données. La note d’information indiquera les informations spécifiques à l’étude (données utilisées, modalités d’utilisation et la finalité) ainsi que les mentions prévues au regard des articles du RGPD, selon le modèle validé APHM. Les droits s’exerceront auprès du DPO de l’APHM soit directement soit par l’intermédiaire du médecin avec lequel le patient est en contact.

Délégué à la protection des données

Assistance Publique – Hôpitaux Marseille

80 rue Brochier 13354 Marseille France

dpo@ap-hm.fr