Le Conseil Scientifique Consultatif

Médecin spécialiste de gastroentérologie, Bernard Hamelin a suivi une longue carrière dans l’industrie du médicament, notamment en tant que responsable des affaires médicales mondiales chez AstraZeneca puis vice-président chargé des données de vie réelle chez Sanofi. Avec six associés, il a créé en 2021 Euresis Partners, un cabinet polyvalent d’experts en santé.

Directrice scientifique de Santé Publique France et Professeur de Santé Publique avec un champ d'expertise en épidémiologie, méthodologie et statistiques pour la recherche clinique et pharmaco-épidémiologique, Laetitia Huiart a travaillé en tant que clinicienne-chercheuse à l'Institut Paoli-Calmettes, centre régional de lutte contre le cancer à Marseille, puis au Centre Hospitalier Universitaire de la Réunion. Elle a aussi dirigé le département de la santé des populations au Luxembourg Institute of Health.

Naja Hulvej Rod est professeur et chef de la section d'épidémiologie de l'université de Copenhague, qui constitue un solide environnement interdisciplinaire contribuant au développement du domaine de l'épidémiologie théorique, avec un accent particulier sur l'inférence causale, la complexité et l'épidémiologie du parcours de vie. Le professeur Rod est titulaire d'un doctorat en épidémiologie de l'Université de Californie (UCLA), et ses recherches portent sur les approches de la complexité et du parcours de vie pour comprendre les modèles de santé des populations. Le professeur Rod enseigne divers cours en santé publique et en épidémiologie, et elle possède une solide expérience du travail avec des ensembles de données longitudinales, de la recherche basée sur les registres et de la modélisation complexe.

Déclaration publique d'intérêts

Épidémiologiste sociale, spécialiste des inégalités sociales de santé, Michelle Kelly-Irving est directrice de recherche Inserm à l’Université de Toulouse. Elle est responsable de l’équipe EQUITY du Centre d’épidémiologie et de recherche en santé des populations (CERPOP) et directrice de l’IFERISS (fédération de recherche interdisciplinaire). Elle s’intéresse à la collecte, la mesure et l’usage des données sociales, psychosociales et biologiques pour expliquer les trajectoires de santé dès la petite enfance et la construction des inégalités sociales de santé.

Professeur de Radiologie, Nathalie Lassau est PU-PH à l’institut Gustave Roussy et à l’Université Paris-Saclay. Elle est directrice adjointe du Laboratoire d’imagerie biomédicale multimodale BIOMAPS (Université Paris-Saclay /CEA/ INSERM/ CNRS).  Elle dirige aussi l’Institut de Formation Supérieure Biomédicale, formation dédiée aux ingénieurs des grandes écoles de Paris-Saclay. Ses recherches sont axées sur le développement de biomarqueurs en imagerie pour la lutte contre le cancer, avec l’intégration d’autres types de données à l’aide de l’Intelligence Artificielle.

Docteur en médecine, spécialiste en pneumologie et en cancérologie,  Alain Livartowski a exercé une activité clinique en oncologie médicale à l'institut Curie de 1986 à 2021 où il a créé l’unité d’oncologie thoracique puis l'Institut du Thorax Curie - Montsouris. Il est actuellement conseiller médical à la Direction des données de l'Institut Curie en charge des projets DATA de l’Ensemble hospitalier. Il coordonne la partie médicale des entrepôts répartis au sein de 10 Centres de Lutte Contre le Cancer (CLCC) en France (projet Consore). Il a développé des projets eSanté et plusieurs applications dont myCurie et participe au développement de moovCare.

Chirurgien urologue à l’AP-HP, Bertrand Lukacs est spécialiste de l’usage des données en urologie et cancérologie. Fort d’une connaissance détaillée de la base principale du SNDS, il a créé en 2006 l’Observatoire des Pratiques en Urologie (Observapur), un projet de collecte et de chaînage des données existantes sur la prise en charge des patients souffrant de pathologies prostatiques, adénome et cancer.  Ce projet pionnier continue aujourd’hui d’alimenter notre compréhension de la pratique médicale en urologie et de la place des suivis de cohorte par pathologie dans la compréhension de l' efficience de notre système de soins.

Anesthésiste-Réanimateur, chef du Département d’Anesthésie et réanimation des Hôpitaux Saint-Louis et Lariboisière, où il est PU-PH (Université de Paris), Alexandre Mebazaa est aussi Directeur de l’Unité Inserm 942 Cardiovascular MArkers in Stressed COndiTions (MASCOT). Ses travaux de recherche portent notamment sur les dysfonctionnements cardiovasculaires et le traitement des malades de réanimation, domaines dans lesquels il a mené des études pionnières.

Épidémiologiste et médecin, Miguel Hernan est le directeur du CAUSALab et professeur d'épidémiologie et de biostatistique à la Harvard T.H. Chan School of Public Health. Ses travaux portent sur la méthodologie de l'inférence causale, notamment la recherche sur l'efficacité comparative des interventions politiques et cliniques. Il est codirecteur du Laboratory for Early Psychosis (LEAP) Center, chercheur principal de la collaboration HIV-CAUSAL et codirecteur du VA-CAUSAL Methods Core, une initiative de la U.S. Veterans Health Administration visant à intégrer des données de haute qualité et des méthodologies causales explicites dans un système de santé national d'apprentissage.

Déclaration publique d'intérêts

Après une double formation en école d'ingénieur et école de commerce, Thibault Naline a travaillé pendant plus de dix ans dans le business development  dans la tech. Il est depuis 2018 directeur des partenariats chez Lifen (société spécialisée dans l’échange de documents médicaux), et anime la Task Force Santé de France Digitale; association de 1 800 startups et investisseurs qui a pour mission de faire émerger des futurs champions européens du numérique.

Pédiatre au Memorial Sloan Kettering Cancer Center, Danielle Novetsky Friedman est une praticienne engagée auprès des enfants touchés par le cancer. Elle participe à différents programmes visant à aider les enfants et les jeunes adultes qui ont été traités pour un cancer infantile, afin de détecter et de minimiser les effets tardifs résultant des thérapies antérieures.

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Sébastien Ourselin est directeur de l'école d'ingénierie biomédicale et des sciences de l'imagerie du King's College de Londres, directeur du Wellcome/EPSRC Centre for Medical Engineering et directeur adjoint du London Medical Imaging & AI Centre for Value Based Healthcare. Il possède une expertise en matière d'analyse d'images médicales, de modélisation computationnelle, d'intelligence artificielle et de dispositifs médicaux dans un large éventail d'applications cliniques. Il a publié plus de 570 articles de journaux (plus de 37 000 citations, H-index 96) et a levé plus de 60 millions de livres sterling en tant que chercheur principal. En 2019, la contribution de son école et son leadership ont été reconnus par un Queen's Anniversary Prize. Il est membre de la MICCAI Society (2016), de l'Institute of Physics and Engineering in Medicine (FIPEM, 2021) et de la Royal Academy of Engineering.

Déclaration publique d'intérêts

Économiste de la santé, elle est Présidente de la Commission des comptes de la santé et du conseil scientifique de l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP). Elle a depuis longtemps joué un rôle essentiel dans l’évolution des usages des données de santé en France, d’abord en tant que directrice de l’IRDES pendant plus de huit ans, puis à la tête de la direction de la stratégie et des études de la CNAM, qui a mis en place le SNDS, et en tant que Présidente de l’Institut national des données de santé de 2017 à 2019.

Bernard Rachet est professeur à la London School of Hygiene & Tropical Medicine au sein de la faculté d'épidémiologie et de la santé des populations. Il a a commencé sa carrière en tant que clinicien avant de continuer en recherche avec un doctorat en épidémiologie au sein du Centre International pour la Recherche sur le Cancer (CIRC) à Lyon et un post-doctorat à Montréal. Ses recherches concernent essentiellement les inégalités de prise en charge des cancers et de leur survie, ainsi que les développements méthodologiques nécessaires à ces recherches utilisant principalement des données de santé informatisées.

Déclaration publique d'intérêts

Spécialiste de droit financier et du droit de l'Intelligence Artificielle, elle est professeure de droit privé à l’Université Côte d’Azur et membre du Groupe de Recherche en Droit, Économie et Gestion (GREDEG). Elle est directrice de la chaire 3IA Côte d’Azur “Droit économique et IA” et responsable du Master 2 Droit Bancaire et Fintech. Ses recherches portent notamment sur l’analyse des nouveaux enjeux juridiques liés aux développements technologiques en IA et à la numérisation.

Ingénieur de formation, il travaille depuis plus de vingt ans chez Philips où il s’est focalisé sur les applications de l’intelligence artificielle à l’imagerie médicale. Il a dirigé pendant de nombreuses années le département de recherche France de Philips et a pris depuis 2018 la tête du Hub AI Paris, centre d'excellence de Philips pour les applications médicales de l'IA en collaboration avec les sites cliniques, les organismes de recherche et les start-ups.

Tim Williams a débuté au (Clinical Practice Research Datalink) CPRD en tant qu'épidémiologiste en 2001. Après 2 ans en charge de l'équipe Head of Health Data Science en 2015, il a été nommé Head of Interventional Research (IR). L'équipe IR fournit des services qui soutiennent un large éventail d'études de recherche clinique, du recrutement des patients à la gestion des essais cliniques pour des études sur des populations du monde réel. Son domaine d'expertise est celui des preuves du monde réel dans la recherche clinique. Il fait partie de l'équipe de direction du CPRD. Tim est titulaire d'un MSc en épidémiologie et d'un PhD en bases de données biomédicales.

Déclaration publique d'intérêts

Informaticien, Pierre Zweigenbaum est Directeur de Recherche au CNRS au sein du Laboratoire Interdisciplinaire des Sciences du Numérique (LISN) à l'Université Paris-Saclay où il a notamment dirigé le groupe Information Langue Écrite et Signée (ILES). Ses recherches portent sur le traitement automatique des langues appliqué aux textes médicaux, qu'il s'agisse par exemple de du codage automatique des causes de décès ou de la détection d'effets indésirables de médicaments.