Évaluation du stress perçu des internes en médecine à la lumière de leur personnalité et du risque de workaholisme.

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

Les risques psychosociaux sont définis comme un risque pour la santé physique et mentale des travailleurs. Ils se trouvent à la jonction de l’individu et de sa situation de travail. Nous pouvons en distinguer plusieurs types : stress induit par les exigences de travail ou émotionnelles, violences internes ou externes, manque ou excès d’autonomie, conflits de valeur ou encore insécurité de la situation de travail.. . . Tous les travailleurs peuvent être concernés, mais certaines catégories professionnelles sont plus à risque. Parmi elles, nous nous intéressons aux internes en médecine qui est une population particulièrement exposée à de multiples risques psychosociaux (charge de travail importante, haute responsabilité, contact avec des populations malades et en souffrance, violences externes et internes…) entrainant une vulnérabilité psychique importante. Plusieurs aspects de cette vulnérabilité sont à prendre en compte avec d’une part l’exigence inhérente à leur activité professionnelle et d’autre part la part propre à l’individu dans laquelle s’inscrit la personnalité.. . . Dans la littérature beaucoup d’études concernent les étudiants en médecine et les médecins mais peu ont pour population les internes en médecine. De plus, le stress est moins souvent évalué que les indicateurs de santé mentale que sont la dépression, l’anxiété ou les pensées suicidaires.. . . Enfin nous nous intéresserons au workaholisme, terme désignant une forme d’addiction comportementale au travail définit par un travail excessif et compulsif, dont la notion ne fait pas encore consensus mais dont les données de la littérature dont nous disposons actuellement tendent à le définir comme un risque professionnel, étroitement lié à la personnalité.. . . Une attitude préventive est le premier rempart contre le stress lié au travail et le risque d’addiction au travail, ce qui met le médecin du travail en première ligne dans le repérage et l’intervention auprès des internes vulnérables.