Evaluation des voies aériennes supérieures dans le syndrome d’apnées du sommeil de l’enfant : concordance entre l’endoscopie à l’éveil (EE) et l’endoscopie sous sommeil induit (ESSI)
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAOS) touche 1 à 4% des enfants dans le monde . Les conséquences néfastes des troubles du sommeil de l’enfant, notamment du point de vue métabolique, cardio-vasculaire, cognitives, ont fait l’objet de nombreuses publications scientifiques.
Selon ces dernières recommandations, la prise en charge du SAOS ou d’une suspicion de SAOS de l’enfant nécessite un examen ORL complet, compret systématiquement une nasofibroscopie ou endoscopie à l’éveil (EE) : cet examen permet de localiser le site responsable de l’obstruction des voies aériennes supérieures (VAS), ce qui est essentiel dans la prise en charge de cette pathologie. Les résultats de cette endoscopie souple donnent une première orientation morphologique guidant la prise en charge mais il présente un écueil majeur : l’enfant est éveillé. Or, le fonctionnement et donc la conformation des voies aériennes supérieures est modifiée durant le sommeil.
Lorsque l’examen clinique ORL n’a pas permis de diagnostic anatomique suffisant, il est proposé une ESSI (endoscopie sous sommeil induit). Il s’agit de la réalisation de cette même nasofibroscopie chez un patient endormi : le sommeil est alors induit à l’aide de drogues intra-veineuses, à l’occasion d’une prise en charge conjointe entre ORL et anesthésistes, au bloc opératoire. Les conditions étant plus proches du sommeil physiologique, cet examen permet une meilleure précision diagnostique du site obstructif.
Il revient à chaque clinicien ORL d’évaluer l’intérêt de l’ESSI lors de chaque consultation pour ce motif.
Du point de vue de la littérature scientifique à ce sujet, c’est sa pauvreté qui explique l’absence de recommandations claires. En effet, comparer les constations cliniques avec les constations d’ESSI semble être le premier pas pour appréhender l’intérêt précis de cet examen, et a fortiori, émettre des recommandations sur ses indications.
Le fait que la littérature scientifique n’apporte pas de réponse à la question suivante « Quelles informations supplémentaires pertinentes l’ESSI apportera à mon patient par rapport à l’examen clinique que je viens de réaliser ? » pose un problème. En effet, comment justifier le caractère coûteux et invasif d’une ESSI alors que le service médical rendu au patient de cette pratique reste à préciser ?
Concrètement, si notre étude met évidence une bonne concordance entre l’EE et l’ESSI sur l’ensemble des sites anatomiques, alors il serait licite de ne plus proposer d’ESSI lorsqu’un doute clinique existe au niveau de ces localisations. Cela permettrait de réduire coûts, risques, et délais de prise en charge.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Autre(s) catégorie(s) de donnée(s) utilisée(s)
vidéos pseudonymiséees des voies aériennes, prises pendant l'EE et l'ESSI
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
15
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Information de sparticipants
- note d'information individuelle
- mention sur le site web du responsable de traitement
lzq droits des participants s'exercent auprès du DPO