N° 18204682

Evaluation des voies aériennes supérieures dans le syndrome d’apnées du sommeil de l’enfant : concordance entre l’endoscopie à l’éveil (EE) et l’endoscopie sous sommeil induit (ESSI)

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Diagnostics
Prévention et traitement
Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Oto-rhino-laryngologie
Pédiatrie

Bénéfices attendus

Le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAOS) touche 1 à 4% des enfants dans le monde . Les conséquences néfastes des troubles du sommeil de l’enfant, notamment du point de vue métabolique, cardio-vasculaire, cognitives, ont fait l’objet de nombreuses publications scientifiques.
Selon ces dernières recommandations, la prise en charge du SAOS ou d’une suspicion de SAOS de l’enfant nécessite un examen ORL complet, compret systématiquement une nasofibroscopie ou endoscopie à l’éveil (EE) : cet examen permet de localiser le site responsable de l’obstruction des voies aériennes supérieures (VAS), ce qui est essentiel dans la prise en charge de cette pathologie. Les résultats de cette endoscopie souple donnent une première orientation morphologique guidant la prise en charge mais il présente un écueil majeur : l’enfant est éveillé. Or, le fonctionnement et donc la conformation des voies aériennes supérieures est modifiée durant le sommeil.
Lorsque l’examen clinique ORL n’a pas permis de diagnostic anatomique suffisant, il est proposé une ESSI (endoscopie sous sommeil induit). Il s’agit de la réalisation de cette même nasofibroscopie chez un patient endormi : le sommeil est alors induit à l’aide de drogues intra-veineuses, à l’occasion d’une prise en charge conjointe entre ORL et anesthésistes, au bloc opératoire. Les conditions étant plus proches du sommeil physiologique, cet examen permet une meilleure précision diagnostique du site obstructif.
Il revient à chaque clinicien ORL d’évaluer l’intérêt de l’ESSI lors de chaque consultation pour ce motif.
Du point de vue de la littérature scientifique à ce sujet, c’est sa pauvreté qui explique l’absence de recommandations claires. En effet, comparer les constations cliniques avec les constations d’ESSI semble être le premier pas pour appréhender l’intérêt précis de cet examen, et a fortiori, émettre des recommandations sur ses indications.
Le fait que la littérature scientifique n’apporte pas de réponse à la question suivante « Quelles informations supplémentaires pertinentes l’ESSI apportera à mon patient par rapport à l’examen clinique que je viens de réaliser ? » pose un problème. En effet, comment justifier le caractère coûteux et invasif d’une ESSI alors que le service médical rendu au patient de cette pratique reste à préciser ?
Concrètement, si notre étude met évidence une bonne concordance entre l’EE et l’ESSI sur l’ensemble des sites anatomiques, alors il serait licite de ne plus proposer d’ESSI lorsqu’un doute clinique existe au niveau de ces localisations. Cela permettrait de réduire coûts, risques, et délais de prise en charge.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Autre(s) catégorie(s) de donnée(s) utilisée(s)

vidéos pseudonymiséees des voies aériennes, prises pendant l'EE et l'ESSI

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Données issues de dispositifs médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Oui

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Autre

Responsable de traitement 1

GHICL - Groupement des Hôpitaux de l’Institut Catholique de Lille

Rue du Grand But 59160 Lille France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1
DELABY Laurent

Calendrier du projet

Date de début : 01/06/2024 – Date de fin : 31/05/2026 Durée de l'étude : 24

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

GHICL

Rue du Grand But 59160 LILLE France

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

15

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Information de sparticipants
- note d'information individuelle
- mention sur le site web du responsable de traitement

lzq droits des participants s'exercent auprès du DPO

Délégué à la protection des données

GHICL

Rue du Grand But 59160 LILLE France

contact.dpo@ghicl.net