Évaluation des pratiques d’orientation vers les programmes d’éducation thérapeutique « hormonothérapie, après cancer »
Objectifs de l'étude
Domaines médicaux
Catégories des données utilisées
Bénéfices attendus
Plus de 3 millions de personnes, en France, vivent aujourd’hui avec un cancer ou en ont guéri et Près des deux tiers d’entre eux déclarent en avoir conservé des séquelles.
Le cancer du sein est le premier cancer chez la femme. En 2018, l’Institut National du Cancer (l’INCA) recensait 58000 nouveaux cas de cancer du sein en France. 80 % de ces cancers du sein sont hormonodépendant et nécessitent la prise d’hormonothérapie adjuvante. Ces traitements se prennent per-os et les patientes sont souvent seules face aux multiples effets secondaires de ces molécules.
Malgré des bénéfices prouvés sur la survie « après cancer », l’étude Canto a démontré qu’après un an de prescription, 1 patiente sur 5 présentait une adhésion insuffisante à la prise de son hormonothérapie.
L’éducation thérapeutique est un atout majeur pour ces patientes, ayant pour bénéfice, d’optimiser leur adhésion au traitement et de les accompagner dans cette phase de transition qui est « l’après cancer ».
Véritable enjeu de santé publique, la période de « l’après cancer » doit mobiliser des équipes pluridisciplinaires afin de proposer aux patientes une prise en soin holistique de leurs besoins.
Les parcours de soin se mettent en place dans ce sens. L’adhésion des patientes à ce type de prise en charge devient essentielle en oncologie.
Les oncologues médicaux, les radiothérapeutes et les chirurgiens, prescrivant de l’hormonothérapie, mettent en place un suivi médical de surveillance et orientent les patientes vers les soins de supports et les programmes d’éducation thérapeutique. Leur « empowerment » est un facteur incitateur à l’adhérence des patientes.
L’éducation thérapeutique est émergeante en cancérologie et peu de patientes bénéficient d’un accompagnement par des programmes d’éducation thérapeutique en « après cancer » ou « hormonothérapie ».
L’idée de cette recherche vient d’un constat de terrain qui montre que les programmes d’ETP rencontrent des difficultés à « recruter » des patientes. Les facteurs sont multiples et peu d’études font référence à cette problématique.
Le but de cette recherche est de faire un constat sur les pratiques d’orientation des praticiens hospitaliers et, à une petite échelle, de les mettre en lien avec les taux de fréquentation des ateliers proposés par les programmes d’ETP.
Eléments de méthode
Evaluation de pratiques professionnelles
Origine des données
Population concernée
Oncologues médicaux, radiothérapeutes et chirurgiens prenant en charge des patientes atteintes d’un cancer du sein hormonodépendant, exerçant dans un établissement de soins proposant un programme d’éducation thérapeutique « après cancer » (qui inclut un atelier hormonothérapie) ou « hormonothérapie »
ET
Coordinateur ou membre de l’équipe des programmes d’éducation thérapeutique destiné aux patientes sous hormonothérapie dans les établissements déterminés pour cette recherche
Organismes parties au projet
Type de responsable de traitement
Délégué à la Protection des Données
2 Av. Robert Schuman 51100 reims
dpo@univ-reims.frReprésentant du responsable de traitement (si hors UE)
Responsable de mise en œuvre différent du responsable de traitement
Calendrier et statut d'avancement
Informations réglementaires
Destinataire(s) des données
Non renseigné
Durée de conservation des données aux fins du projet
2
Encadrement réglementaire
Existence d’une prise de décision automatisée
Non renseigné
Base juridique
(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques
Transfert hors UE
Garanties transfert
Non renseigné
Variables sensibles utilisées
Non renseigné
Droits des personnes
Information écrite exposant les droits des participants avec possibilité de contact du DPO du responsable de traitement