N° F20230209160224

Évaluation des pratiques d’orientation vers les programmes d’éducation thérapeutique « hormonothérapie, après cancer »

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Autre

Domaines médicaux investigués

Cancérologie

Bénéfices attendus

Plus de 3 millions de personnes, en France, vivent aujourd’hui avec un cancer ou en ont guéri et Près des deux tiers d’entre eux déclarent en avoir conservé des séquelles.. Le cancer du sein est le premier cancer chez la femme. En 2018, l’Institut National du Cancer (l’INCA) recensait 58000 nouveaux cas de cancer du sein en France. 80 % de ces cancers du sein sont hormonodépendant et nécessitent la prise d’hormonothérapie adjuvante. Ces traitements se prennent per-os et les patientes sont souvent seules face aux multiples effets secondaires de ces molécules.. Malgré des bénéfices prouvés sur la survie « après cancer », l’étude Canto a démontré qu’après un an de prescription, 1 patiente sur 5 présentait une adhésion insuffisante à la prise de son hormonothérapie.. . L’éducation thérapeutique est un atout majeur pour ces patientes, ayant pour bénéfice, d’optimiser leur adhésion au traitement et de les accompagner dans cette phase de transition qui est « l’après cancer ».. . Véritable enjeu de santé publique, la période de « l’après cancer » doit mobiliser des équipes pluridisciplinaires afin de proposer aux patientes une prise en soin holistique de leurs besoins.. . Les parcours de soin se mettent en place dans ce sens. L’adhésion des patientes à ce type de prise en charge devient essentielle en oncologie.. . Les oncologues médicaux, les radiothérapeutes et les chirurgiens, prescrivant de l’hormonothérapie, mettent en place un suivi médical de surveillance et orientent les patientes vers les soins de supports et les programmes d’éducation thérapeutique. Leur « empowerment » est un facteur incitateur à l’adhérence des patientes.. . L’éducation thérapeutique est émergeante en cancérologie et peu de patientes bénéficient d’un accompagnement par des programmes d’éducation thérapeutique en « après cancer » ou « hormonothérapie ».. . L’idée de cette recherche vient d’un constat de terrain qui montre que les programmes d’ETP rencontrent des difficultés. recruter » des patientes. Les facteurs sont multiples et peu d’études font référence à cette problématique.. . Le but de cette recherche est de faire un constat sur les pratiques d’orientation des praticiens hospitaliers et, à une petite échelle, de les mettre en lien avec les taux de fréquentation des ateliers proposés par les programmes d’ETP.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Autre

Source de données utilisées

Autres sources

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Autres universités, écoles, structures de recherches

Responsable de traitement 1

Université de Reims Champagne-Ardenne

2 Av. Robert Schuman 51100 REIMS

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 06/01/2023 – Date de fin : 01/02/2023 Durée de l'étude : 0.2
Etape 1 : Dépôt du projet
09/02/2023

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence

Numéro d'autorisation CNIL

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Information écrite exposant les droits des participants avec possibilité de contact du DPO du responsable de traitement

Délégué à la protection des données

Université de Reims Champagne-Ardenne

2 Av. Robert Schuman 51100 reims

dpo@univ-reims.fr