Évaluation des facteurs prédictifs de douleurs fémoro-patellaires après reconstruction du ligament croisé antérieur
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le syndrome douloureux fémoro-patellaire entrave significativement la récupération physique, fonctionnelle et psychologique des patients et altère leur qualité de vie [10]. Il est associé à plus long terme, à une prévalence plus élevée d’arthrose fémoro-patellaire [16].. Ces constatations ont justifié la recherche des facteurs impliqués dans sa survenue afin de mettre en place des prises en charge ciblées et améliorer les résultats à long terme après reconstruction du LCA. Mais aucune des pistes évoquées n’a été, jusqu’à présent, formellement démontrée. . Plusieurs études ont relevé une incidence accrue des douleurs en cas de reconstruction réalisée aux dépens du tendon rotulien [6-8] mais ont été contredites par de plus larges revues de la littérature [10-13]. . D’autres paramètres ont été évalués sans qu’un lien soit établi entre leur présence et la survenue de douleurs antérieures : le positionnement de la rotule [14,15], la présence de lésions associées à la rupture du LCA (lésion du cartilage fémoro-patellaire, déchirures méniscales), l’amplitude et la laxité du genou en postopératoire [10].. . Il parait pour autant difficile de tirer des conclusions définitives à partir de ces études basées sur des échantillons relativement faibles. L’étude de Culvenor par exemple [10] est réalisée sur 110 patients (33 avec DFP versus 77 sans DFP).
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Le patient sera informé par écrit au travers d’une lettre d’information de l’objectif de la recherche, de la nature des informations recueillies, du traitement informatisé des données qui sera réalisé et du responsable dudit traitement. Sa non-opposition à sa participation à l’étude et à l’utilisation de ses données sera alors demandée par l’investigateur.. . Le patient pourra, à tout moment, arrêter sa participation et/ou s’opposer à l’utilisation de ses données dans le cadre de l’étude. L’investigateur devra préciser au patient qu’il est libre d’accepter ou de refuser que ses données soient utilisées dans le cadre de cette recherche et qu’il conserve le droit de retirer sa non-opposition à n’importe quel moment pour n’importe quelle raison sans entraîner de préjudice de la relation médicale avec l’équipe soignante ni des soins à recevoir dans le cadre du traitement de sa maladie.. . La lettre d’information sera complétée d’informations nécessaires afin de respecter le Règlement Général européen sur la Protection des Données (RGPD).. . Le droit à connaitre les résultats de l’étude par l’intermédiaire de l’investigateur ou le médecin traitant sera également rappelé.. . La participation du patient à l’étude sera mentionnée dans le dossier médical du patient. Si le patient s’oppose à l’utilisation de ses données dans le cadre de cette étude, il en informera l’investigateur par retour du formulaire de non-opposition... . Conformément aux dispositions de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés et des lois subséquentes qui l’ont modifiée y compris le Règlement Général européen sur la Protection des Données (RGPD) en date du 27 avril 2016, applicable depuis le 25 mai 2018, les patients peuvent accéder aux données les concernant ou demander leur effacement. Ils disposent également d’un droit d’opposition, d’un droit de portabilité, d’un droit de rectification et d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées et traitées dans le cadre de cette étude de recherche... . La collecte et le traitement des données personnelles des sujets inclus dans cette étude se limiteront aux données nécessaires à l’évaluation des objectifs de l’étude. Ces données doivent être collectées et traitées de manière à en assurer la confidentialité et le respect des lois et réglementations en vigueur en matière de protection de la confidentialité des données.. . Le nom des patients ne sera pas transmis au promoteur. Seul un numéro d’ordre apparaîtra dans le CRF. Si le nom du patient est reproduit sur un autre document, il devra être masqué sur la copie qui sera remise au promoteur. Les données des patients, conservées sur ordinateur, devront l’être en accord avec la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 et les lois subséquentes qui l’ont modifiée y compris le Règlement Général européen sur la Protection des Données (RGPD). Les patients seront informés et devront signer un accord autorisant la consultation de leur dossier médical par des représentants du promoteur ou des autorités officielles, afin de contrôler les informations recueillies. Les patients seront également informés que toutes les données auxquelles ces personnes auront accès seront ensuite traitées dans le respect de la confidentialité et du secret professionnel.. . Le sujet a le droit de demander par le biais de l'enquêteur l'accès à ses données personnelles et le droit de demander la rectification de toute donnée inexacte ou incomplète.. . Des mesures techniques et organisationnelles appropriées seront mises en place pour protéger les données à caractère personnel contre les divulgations ou accès non autorisés, la destruction accidentelle ou illicite, la perte ou l'altération accidentelle. Le personnel du promoteur dont les responsabilités nécessitent l'accès à des données personnelles s’engage à préserver la confidentialité de l'identité des sujets de l'étude.