N° F20211210153246

Évaluation des facteurs associés à la reprise d’une activité sportive six mois après stabilisation antérieure de l'épaule par Latarjet.

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Prévention et traitement
Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Autre

Bénéfices attendus

Il est généralement admis que le retour à une activité sportive est possible dans un délai de six mois après stabilisation antérieure de l’épaule. Ce délai est d’ailleurs considéré dans la plupart des études comme le critère pour juger de l’aptitude du patient à reprendre le sport. Selon une récente revue de la littérature il représente dans plus de 75% des cas le seul critère décisionnel [17].. Plusieurs arguments plaident cependant en faveur de la prise en compte d’autres critères, subjectifs ou objectifs.. . 1- Les facteurs subjectifs. L’état psychologique et émotionnel du sportif joue un rôle majeur dans son aptitude à reprendre ses activités [18]. Il est clairement démontré que le retour au sport après une blessure grave est marqué chez les athlètes par des doutes quant à leur potentiel physique, par l'anxiété et la peur d'une nouvelle blessure et par le besoin de soutien de la part de leur entourage [19]. L’état psychologique de l'athlète joue également un rôle central dans le processus de retour au niveau antérieur de performance [20]. Dans le sport en « armé » ou « armé-contré », les patients, qui changent de sport ou qui recommencent à un niveau inférieur, présentent plus d’appréhension et ont plus fréquemment des conduites d’évitement que les patients ayant repris le sport habituel au même niveau [21].. . 2- Les facteurs objectifs. La reprise des activités sportives en toute sécurité et sans appréhension est également conditionnée par la restauration fonctionnelle de l’épaule avec une cinématique normale autorisant des amplitudes physiologiques et une récupération de la force, de l’endurance et du contrôle neuromusculaire de l’articulation. Mais cet objectif n’est pas toujours atteint [22-24].. . L’évaluation fonctionnelle d’une population de jeunes athlètes réalisée avant et 6 mois après intervention de Latarget, montre dans 6% des cas une diminution de la force musculaire par rapport à l’état préopératoire et dans 51% des cas une réduction de plus de 20% de l’amplitude des mouvements par rapport à l’épaule controlatérale [25].. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’influence de ces différents facteurs sur la reprise de l’activité sportive. La reprise étant définie par le retour au même sport et au même niveau de pratique.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives à la prise en charge sanitaire, médico-sociale et financière associées à chaque bénéficiaire
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social
Informations relatives aux conditions sociales, environnementales, aux habitudes de vie et au contexte socio-économique des personnes concernées

Source de données utilisées

Autres sources

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Autres structure de recherche

Responsable de traitement 1

Groupement de Coopération Sanitaire Ramsay Générale de Santé pour l’Enseignement et la Recherche

39 rue Mstsislaw Rostropovitch 75017 Paris

Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement

Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1

Vivactis M2Research

114 avenue Charles de Gaulle 92200 Neuilly sur Seine

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 01/01/2022 – Date de fin : 06/06/2024 Durée de l'étude : 6 mois
Etape 1 : Dépôt du projet
10/12/2021

Base légale pour accéder aux données

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

20

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Information des participants. . Le patient sera informé par écrit au travers d’une lettre d’information de l’objectif de la recherche, de la nature des informations recueillies, du traitement informatisé des données qui sera réalisé et du responsable dudit traitement. Sa non-opposition à sa participation à l’étude et à l’utilisation de ses données sera alors demandée par l’investigateur.. . Le patient pourra, à tout moment, arrêter sa participation et/ou s’opposer à l’utilisation de ses données dans le cadre de l’étude. L’investigateur devra préciser au patient qu’il est libre d’accepter ou de refuser que ses données soient utilisées dans le cadre de cette recherche et qu’il conserve le droit de retirer sa non-opposition à n’importe quel moment pour n’importe quelle raison sans entraîner de préjudice de la relation médicale avec l’équipe soignante ni des soins à recevoir dans le cadre du traitement de sa maladie.. . La lettre d’information sera complétée d’informations nécessaires afin de respecter le Règlement Général européen sur la Protection des Données (RGPD).. . Le droit à connaitre les résultats de l’étude par l’intermédiaire de l’investigateur ou le médecin traitant sera également rappelé.. . La participation du patient à l’étude sera mentionnée dans le dossier médical du patient. Si le patient s’oppose à l’utilisation de ses données dans le cadre de cette étude, il en informera l’investigateur par retour du formulaire de non-opposition... . Accès des patients aux données. Conformément aux dispositions de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés et des lois subséquentes qui l’ont modifiée y compris le Règlement Général européen sur la Protection des Données (RGPD) en date du 27 avril 2016, applicable depuis le 25 mai 2018, les patients peuvent accéder aux données les concernant ou demander leur effacement. Ils disposent également d’un droit d’opposition, d’un droit de portabilité, d’un droit de rectification et d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées et traitées dans le cadre de cette étude de recherche.

Délégué à la protection des données

Groupement de Coopération Sanitaire Ramsay Générale de Santé pour l’Enseignement et la Recherche

39 rue Mstislav Rostropovitch, 75017 75017 PARIS

dpo@ramsaygds.fr