Evaluation de la technique d’autotransplantation rénale pour le traitement du syndrome de Nutcracker
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le syndrome de Nutcracker ou casse-noisette correspond à la compression de la veine rénale gauche qui est prise en étau, généralement entre l’artère mésentérique supérieure et l’aorte. La symptomatologie de cette affection se manifeste principalement par des douleurs lombaires, abdominales, pelviennes ainsi que des hématuries. Cette maladie peut s’avérer être très douloureuse et son diagnostic complexe. En effet, de nombreux patient peuvent être soumis à l’errance médicale pendant plusieurs années. Plusieurs traitements peuvent être proposés dont l’autotransplantation rénale.
La population d’étude est composée de patients ayant bénéficié d’une autotransplantation rénale pour le traitement de Nutcracker entre le 01/01/2020 et le 15/07/2024 dans différents services de chirurgie vaculaire.
L’objectif de l’étude est d’évaluer l’efficacité à long terme de l’autotransplantation rénale dans le traitement du syndrome de Nutcracker. Cette démarche permettra, in fine, la meilleure prise en charge des patients atteints de cette pathologie rare.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Pour les patients vivants :
Une lettre d’information écrite, précisant les objectifs et le déroulement de l’étude, est envoyée par voie postale. Il est bien précisé que les données du dossier médical du patient seront utilisées une fois anonymisées et que le patient peut s’opposer à tout moment à leur utilisation. Les droits des patients prévus aux articles 15 à 20 du RGPD (droit d'accès, rectification, effacement, limitation, droit à la portabilité) ainsi que les modalités d’exercice y sont rappelés. Un délai de réflexion de 30 jours est laissé au patient et sans opposition de sa part, les données pourront être colligées.
Pour les patients décédés :
Les données des personnes décédées ne sont pas considérées par le RGPD comme étant des données à caractère personnel et elles sortent dès lors de son champ. Avant toute inclusion d’un patient décédé dans l’étude, il conviendra néanmoins de vérifier dans le dossier médical du patient que rien n’est écrit concernant une opposition à l’utilisation de ses données de santé.