Étude en population de l’IRCT chez les patients atteints de MICI à partir de la base nationale française d’assurance maladie

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

Résultats attendus :

• Données épidémiologiques jusqu’ici inconnues sur l’IRCT, et MICI : il s’agira entre Autres sources de déterminer s’il existe une incidence plus élevée de l’IRCT chez les patients atteints de MICI, jusqu’ici quelquefois suggérée dans la littérature mais non prouvée par des données robustes et fiables.

 L’étude nous permettra également d’étudier le pronostic des patients transplantés du rein avec une MICI (hospitalisation, infections sévères, Cancérologie, décès).

• Données jusqu’ici inconnues sur la co-prescription anti-rejets et immunosuppresseurs et biothérapies utilisées dans les maladies inflammatoires chroniques : étudier le risque d’infection sévère, de cancer, de décès.

• Impact direct sur les pratiques, y compris élargi au champ des Autres sources maladies inflammatoires chroniques et transplantation d’organes solides.

Intérêt pour les patients :

Cette étude a pour objectif pratique de mieux appréhender l’IRCT chez les patients atteints de MICI.

Premièrement, si une incidence plus élevée d’IRCT chez les patients atteints de MICI est confirmée par ces données en population, une plus grande attention vis-à-vis du risque de néphrotoxicité des médicaments et vis-à-vis des atteintes extra-digestives de type rénales est attendue. La surveillance de la fonction rénale chez les patients MICI fait en effet actuellement défaut. Des actions de communication envers la surveillance et la prévention des atteintes rénales pourront se baser sur cette étude.

Deuxièmement, l’étude précisera le pronostic (hospitalisations, infections sévères, décès) de la transplantation du rein chez les patients MICI. Une meilleure connaissance du pronostic par des données robustes en population pourrait avoir avec un impact ultérieur sur l’accès des patients MICI à la transplantation.

Pour finir, l’étude permettra aux médecins une meilleure connaissance de l’association des traitements de la MICI (en particulier les biothérapies) à ceux de la transplantation rénale (immunosuppresseurs anti-rejet), et donc une meilleure Informations relatives à la prise en charge sanitaire, médico-sociale et financière associées à chaque bénéficiaire de ces situations.