N° 18732371

Etude des interactions des bactéries pathogènes avec les polynucléaires neutrophiles humains ex vivo « NEUTROPath ».

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Information sur la santé ainsi que sur l'offre de soins

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients
Prévention et traitement

Domaines médicaux investigués

Maladies infectieuses

Bénéfices attendus

Contexte :
Les bactéries intracellulaires mentionnées dans le préambule peuvent provoquer des infections sévères chez des individus
vulnérables, âgés ou immunodéprimés. Ces bactéries sont en effet capables de se propager dans le sang puis de se
multiplier dans différents types de cellules du corps humain, telles que les cellules de la peau, des ganglions lymphatiques
ou de l’intestin. Yersinia pestis est l’agent de la peste, une maladie grave responsable du décès de centaines de millions
de personnes. Elle est toujours présente dans certains pays tels que Madagascar ou la République Démocratique du
Congo. L’infection chez les femmes enceintes par Listeria monocytogenes est associée à des complications graves chez le
fœtus. Enfin, Staphylococcus aureus est responsable d’intoxications alimentaires.
Ces cas d’infections sévères voire mortelles se produisent lorsque les bactéries échappent à la première ligne de défense
immunitaire, celle de l’immunité innée, à laquelle appartiennent deux types de globules blancs appelés polynucléaires
neutrophiles et monocytes.

Objectifs :
L’objectif des travaux de recherche est de caractériser l’interaction entre les bactéries citées et les polynucléaires neutrophiles humains afin de comprendre pourquoi les bactéries résistent à leur élimination par ces globules blancs

Population d'étude 50 participants attendus :

Des personnes en bonne santé sans :
- d'infection, de maladie inflammatoire chronique, de maladie auto-immune ou de cancer.
- un traitement au long cours par voie générale par antibiotiques, anti-inflammatoires, corticoïdes ou immuno-modulateurs.

Méthodes d’analyses suivantes seront utilisées :
L’équipe de recherche réalisera des infections bactériennes in vitro soit directement sur le sang, soit après avoir isolé au préalable les polynucléaires neutrophiles ou les monocytes. Les infections seront effectuées à l’aide de
bactéries génétiquement modifiées. L’équipe de recherche analysera la réponse cellulaire à l’infection via l’analyse des molécules d’ARN et des protéines produites par les cellules infectées, ainsi que la survie cellulaire.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Autre
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Autre(s) catégorie(s) de donnée(s) utilisée(s)

Identification

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Cohorte(s)

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Autres universités, écoles, structures de recherches

Responsable de traitement 1

Institut Pasteur

25-28 rue du docteur Roux 75015 Paris France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1

Calendrier du projet

Date de début : 01/01/2024 – Date de fin : 01/01/2027 Durée de l'étude : 36

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

15

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

la note d'information, site web dynamique (portail de transparence)

Délégué à la protection des données

Institut Pasteur

25-28 rue du docteur Roux 75015 Paris France

dpo@pasteur.fr