Etude des COmorbidités associées aux MYosites inflammatoires chez des patients suivis au CHU de Nîmes (COMY)

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

Les myosites inflammatoires, associant les dermatomyosites, les polymyosites, et les myosites de chevauchement, sont des maladies inflammatoires dysimmunitaires atteignant les fibres musculaires striées squelettiques.. Elles atteignent. 30 personnes par 100000 habitants [1] et peuvent causer des formes graves avec atteinte cardiaque et/ou pulmonaire pouvant mener au décès à court terme, et un handicap moteur grevant le pronostic à long terme. Leur traitement est classiquement composé d’une corticothérapie, associée initialement ou secondairement à un traitement immunosuppresseur à visée d’épargne cortisonique [2].. . Ces patients sont, au cours de leur évolution, plus à risque de comorbidités de type cardiovasculaire, thromboembolique, infectieuse ou néoplasique [3,4,5,6].. Certains facteurs de risques de survenue de ces comorbidités, dont la corticothérapie, ont été reportés dans d’autres maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde ou artérite à cellule géante [7,8]), notamment la corticothérapie.. . Néanmoins, peu d’études se sont intéressées aux comorbidités incidentes chez les patients atteints de myosite inflammatoire, en situation de « vraie vie », en essayant de déterminer leurs facteurs prédictifs de survenue, et en analysant les stratégies thérapeutiques [9,10,11].