DPD/FP : Étude rétrospective d’impact du dépistage du déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) chez les patients ayant initié un traitement par fluoropyridimines (FP) avant la date d’obligation réglementaire.
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Intérêt pour la santé publique :
La France a été le premier pays européen à rendre obligatoire la recherche du dépistage en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) avant tout traitement par fluoropyrimidines (FP) dans l’objectif d’éviter la survenue de décès toxique chez les patients déficitaires complets. Le seuil d’uracilémie de 150 ng/ml définit un déficit complet et amène à une contre-indication définitive des FP. Cependant entre 16 ng/mL et 150 ng/ml d’uracilémie (statut déficitaire partiel), il n’existe pas de recommandation uniforme de concession de dose à appliquer. Cette étude permettra d’identifier les situations de discordances et d’en évaluer l’impact. Elle pourrait également permettre d’améliorer les pratiques voir de proposer des recommandations.
Recueil de données du dossier médical de patients ayant été traités par fluoropyrimidines dans le service d’oncologie médicale du CHU de Limoges et ayant bénéficié d’un dépistage de déficit en DPD : âge, sexe, poids, taille, IMC, type de cancer, stade, grade, date de diagnostic, date de début de traitement par fluoropyrimidine (5-FU ou Capécitabine), date de première récidive, date de décès, nombre de cures de fluoropyrimidines, nombre de mois de traitement par fluoropyrimidines, effets indésirables de grade III ou IV, dose prescrite avant et après recherche de déficit en DPD, valeurs mesurées d’uracile (U) et de dihydrouracile (UH2), valeur calculée du rapport UH2/U, délai observé entre prélèvement pour dosage U et UH2 et décantation du prélèvement, estimation de la fonction rénale (DFG), marqueurs de fonction hépatique (ASAT, ALAT, yGT, bilirubinémie, phosphatases alcalines).
Pour les patients ayant une uracilémie supérieure à 16 ng/ml, si une exploration génétique a été réalisée, recueil des variants identifiés sur le gène DPYD.
Objectifs de l'étude :
Objectif principal :
Évaluer l’association entre le statut enzymatique de la DPD et la survenue d’événements indésirables graves précoces (EIGP) liés à l’administration de FP administrées à pleine dose
Objectifs secondaires :
1) Évaluer l’impact du résultat du dépistage sur la concession de dose de FP réalisée à la cure suivant le dépistage par rapport à la dose reçue à la première administration de FP (avant l’obligation de dépistage).
2) Identifier de façon rétrospective des facteurs pouvant expliquer une divergence entre la tolérance initiale (1er traitement, 1ère cure) aux FP et le statut déterminé à compter d’avril 2019.
3) Identifier les discordances entre les résultats de phénotypage et génotypage
Élément de méthode :
Étude descriptive, rétrospective
Population d'étude :
Patients majeurs ayant débuté un traitement par FP avant le 29/04/2019 ou patients ayant bénéficié d'un dépistage de déficit en DPD entre le 29/04/2019 et le 31/05/2023
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Formulaire de non opposition