Connaissances et pratiques des sages-femmes concernant la prévention des déformations crâniennes positionnelles
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
A la naissance, le crâne du nouveau-né est malléable. Cette caractéristique permet, d’une part, l’accommodation de la tête foetale dans le bassin maternel nécessaire lors de l’accouchement par voie basse, et permettra ensuite un développement cérébral. Au cours des six premiers mois de vie, le volume de l’encéphale va doubler et le périmètre crânien augmenter de 20%.. . La plagiocéphalie est un terme non spécifique décrivant des déformations de la boite crânienne. La plus fréquente est la déformation crânienne positionnelle avec 3 grands types : la plagiocéphalies fronto-occipitale (la plus fréquente), la plagiocéphalie pariéto-occipitale et la brachycéphalie postérieure. Les déformations crâniennes positionnelles sont causées par l’application de pressions extérieures sur le crâne malléable du foetus ou du nourrisson. Le facteur de risque principal est la restriction de la motricité libre et spontanée du nourrisson.. . En février 2020, la Haute Autorité de Santé publie des recommandations sur la prévention des déformations crâniennes positionnelles : 1/ Le couchage à plat sur le dos strict pour le sommeil est recommandé pour prévenir la mort inattendue du nourrisson. 2/ Les déformations crâniennes positionnelles sont de bon pronostic. Aucunes données actuelles de la littérature n’a permis de conclure à un lien de causalité entre déformations crâniennes positionnelles et un retard neurodéveloppemental, troubles spécifiques ophtalmologiques, oculomoteurs ou vestibulaires. 3/ Le principal facteur de risques des déformations crâniennes positionnelles est la limitation de la motricité libre et spontanée du nourrisson par défaut de mobilité propre ou par contraintes environnementales externes. 4/ L’examen clinique est habituellement suffisant pour poser le diagnostic de déformation crânienne positionnelle. L’imagerie est rarement nécessaire. 5/ Il est possible de prévenir la survenue des déformations crâniennes positionnelles en préservant la mobilité libre et spontanée du nourrisson, tout en respectant les recommandations de prévention de la mort inattendue du nourrisson. Aucune intervention de soins préventive n’est nécessaire. 6/ Dans les déformations crâniennes positionnelles constituées associés à un défaut de mobilité cervical, l’association précoce de recommandations positionnelles et de kinésithérapie à orientation pédiatrique est l’intervention de choix.. . La désinformation et le manque de prévention autour de les déformations crâniennes positionnelles constituent un réel problème de santé publique qui pourrait remettre en cause le couchage sur le dos des nourrissons.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Information orale exposant les droits des participants avec possibilité de contact du DPO du responsable de traitement