N° F20230419143052

Comparer l’efficacité, la tolérance, le coût de l’Atezolizumab vs Durvalumab+Platine+étoposide dans le CBPC stade IV sur une période de 4 ans

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Cancérologie

Bénéfices attendus

Le cancer bronchique est une maladie pulmonaire se caractérisant par la prolifération anarchique de cellules tumorales bronchiques. En France, il représente le troisième cancer le plus fréquent et la première cause de mortalité par cancer dans la population globale (1ère cause chez l’homme, 2ème cause chez la femme). L’âge médian du diagnostic est de 67 ans chez l’homme et 65 ans chez la femme. Son incidence est en constante augmentation chez les femmes et tend à devenir la première cause de mortalité par cancer devant le cancer du sein. Les facteurs de risque sont multiples (i.e. tabagisme, environnementaux) et peuvent multiplier jusqu’à 10 le risque de cancer du poumon.. . Deux grands types de cancers bronchiques sont à différencier selon leur histologie : les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) et les cancers bronchiques à petites cellules (CBPC) qui représentent respectivement 85 % et 15 % et des tumeurs bronchiques primitives.. Le traitement des CBPC diffus de stade IV (métastatique) repose essentiellement sur la chimiothérapie et l’immunothérapie, depuis 2020. Il est palliatif, et une minorité de patients présenteront une survie supérieure. ans. Sans traitement, l’espérance de vie est de l’ordre de. 6 mois ; avec un traitement, la médiane de survie est autour de 10-12 mois avec une amélioration nette de la qualité de vie.. . Les essais IMPower-133 (Carboplatine-Etoposide +/- Atezolizumab) (4), et CASPIAN (platine-Etoposide +/- durvalumab) (5,6) ont démontré un bénéfice en survie globale (SG) et en survie sans progression à ajouter une immunothérapie anti-PDL-1 à la chimiothérapie standard dans les CBPC étendus, puis en traitement d’entretien.. En pratique, l’atezolizumab et le durvalumab ont obtenu l’Autorisation de Mise sur le Marché en association avec un sel de platine et l’etoposide en première ligne dans le traitement du CBPC en stade IV (4-6), contrairement au tremelimumab, anti-CTLA4 approuvé par la FDA en novembre 2022 pour le CBNPC métastatique en association au durvalumab et à une chimiothérapie à base de sels de platine. Dans l’étude CASPIAN, celui-ci n’a pas démontré d’augmentation de la SG, et a par ailleurs démontré une augmentation des toxicités.. En pratique, le choix de prescription d’une ou l’autre stratégie est à la discrétion du prescripteur. Aucune étude n’a comparé le bénéfice de ces deux stratégies. Or plusieurs critères pourraient guider le prescripteur. . - Existe-il un bénéfice entre les deux stratégies en terme de SG, SSP ou tolérance ?. . - Quel est l’impact médico-économique entre les deux stratégies ? En effet, en comparant le coût d’une cure (phase d’initiation puis maintenance) sur 6 mois, le coût d’une cure avec atezolizumab s’élève à environ 27 800 euros alors qu’il est de 42 300 euros avec le durvalumab. De plus, il faut prendre en compte le coût des hospitalisations (programmées ou non) sur la période définie.. . Enfin, le durvalumab peut être combiné au cisplatine, contrairement à l’atezolizumab, ce qui peut être un argument supplémentaire dans le choix de la stratégie car le bénéfice pour le patient est plus important avec la cisplatine que la carboplatine quand ils sont associés à l’étoposide dans cette indication.. En résumé, le cancer bronchique est fréquent et grave, associé à une mortalité considérable et une espérance de survie de l’ordre d’un an. A la chimiothérapie classique s’est récemment adjointe la possibilité d’une immunothérapie, dirigée contre le ligand de PD1 (CD274). Deux nouveaux anticorps monoclonaux sont proposés : l’Atezolizumab et le Durvalumab. Il n’existe pas à ce jour de recommandation sur l’usage préférentiel de l’un ou l’autre de ces anticorps. L’objectif de ce travail est d’améliorer la stratégie de prescription des anticorps monoclonaux thérapeutiques dans ce contexte.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives à la prise en charge sanitaire, médico-sociale et financière associées à chaque bénéficiaire
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autres sources

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins
Date de décès (le cas échéant)

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Fondation Hôpital Saint-Joseph

185 rue Raymond Losserand 75014 Paris

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 02/04/2023 – Date de fin : 31/12/2023 Durée de l'étude : 8, 5 mois
Etape 1 : Dépôt du projet
19/04/2023

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence

Numéro d'autorisation CNIL

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(a) consentement spécifique, éclairé et univoque

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(a) consentement spécifique, éclairé et univoque

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Le formulaire d’information et de non-opposition sera envoyé/remis à chaque patient éligible. Sans un retour de sa part, il est établi que le patient ne s’oppose pas à l’utilisation de ses données. Les données médicales seront alors recueillies à partir de son dossier médical informatisé. Les données recueillies correspondent aux données démographiques, au cancer, et aux données collectées dans le cadre de la prise en charge habituelle du patient.. . Ce formulaire d’information précise que l’inclusion dans un protocole de recherche n’impliquant pas la personne humaine ne peut pas être réalisée sans information préalable, que le médecin investigateur doit fournir toutes les explications nécessaires concernant cette recherche, conformément aux dispositions des articles 13 et 14 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD, Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016). L'information à la recherche fait l'objet d'un document écrit.. . Le patient peut à tout moment arrêter sa participation à la recherche sans justification conformément à l’article 21 du RGPD. Ceci n’aura pas de conséquence ni sur la qualité des soins et des traitements qui lui seront fournis ni sur sa relation avec son médecin. Les données recueillies jusqu’à l’expression de son opposition seront utilisées sauf demande exprès de sa part. En effet, conformément à l’article 17 du RGPD, le patient a le droit de demander l’effacement de ses données la concernant déjà collectées. Son opposition et l’accord d’utilisation ou non de ses données précédemment recueillies seront tracés dans son dossier médical informatisé.. . Conformément aux dispositions des articles 15 et 16 du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (Règlement Général sur la protection des données) de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 (décret n° 2018-687 du 1° août 2018), le patient dispose d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité, d’effacement des données collectées dans le cadre de cette recherche ou une limitation de traitement. Le patient dispose également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées. Sa demande doit être adressée au Délégué à la Protection des Données du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, soit par courrier électronique à l’adresse dpo@ghpsj.fr, soit par courrier postal à l’adresse : 185 rue Raymond Losserand – 75014 Paris.. . Le dossier médical restera confidentiel et ne pourra être consulté que sous la responsabilité du médecin s’occupant de son traitement ainsi que par les autorités de santé et par des personnes dûment mandatées par le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph pour la recherche et soumises au secret professionnel.. . Si le patient le souhaite, il pourra être tenu informé des résultats globaux de cette recherche une fois celle-ci achevée. S’il a des préoccupations ou des questions au sujet de cette étude l’investigateur principal de cette étude, le Docteur Charles Naltet, reste à sa disposition pour répondre à ses questions.

Délégué à la protection des données

Fondation Hôpital Saint-Joseph

185 rue Raymond Losserand 75014 Paris

dpo@ghpsj.fr