Comparaison de la détection des fractures des extrémités et du bassin/hanches entre deux radiologues et un logiciel d’intelligence artificielle
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
L’arrivée de l’intelligence artificielle ces dernières années a permis le développement de
plusieurs logiciels d’aide au diagnostic permettant d’assister le radiologue dans l’interprétation des
radiographies standards. Plusieurs études ont exploré la capacité de ces logiciels dans la détection des
fractures de la main, du poignet, de l’avant-bras [15-18], mais aussi du pelvis et du rachis [19-22]. Ces
études ont montré une bonne efficacité de détection des fractures malgré la présence de plusieurs faux
positifs. Cela démontre un intérêt indéniable de ces logiciels pour le tri des patients dans un service
d’imagerie d’urgences permettant ainsi de réduire le nombre de radiographies à interpréter par les
radiologues en se focalisant que sur les examens marqués comme positifs par le logiciel.
Récemment, AZMed a développé le logiciel Rayvolve pour aider le radiologue dans la détection
des fractures ostéo-articulaires. Il s’agit un outil diagnostic basé sur du Deep-Learning qui analyse les
radiographies présentes sur le PACS (Picture Archiving and Communication System) de façon
automatique et peut détecter des fractures ostéoarticulaires, à l’exception du rachis, des côtes et du crâne.
Des premières études cliniques ont été réalisées et ont montré les bonnes performances
diagnostiques de ce logiciel en comparaison avec l’interprétation du radiologue sur les mêmes clichés
radiographiques [22; 23]. Cependant, la faible sensibilité de l’examen radiographique dans la détection
des fractures limite les conclusions de ces études. Une étude devrait donc être réalisée pour comparer les
performances diagnostiques de ce logiciel en comparaison avec l’interprétation du radiologue sur les
images issues d’un scanner classique à dose standard. Le scanner classique dose standard est souvent
utilisé dans la littérature comme examen de référence dans la détection des fractures et dans le bilan
lésionnel exhaustif des fractures [23] et a ainsi été choisi en gold standard.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Composante(s) de la base principale du SNDS mobilisée(s)
Variables sensibles utilisées
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
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