CARACIIM-Caractéristiques épidémiologiques et cliniques actuelles des patients atteints d’infections invasives à méningocoques
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
L’infection invasive à méningocoque est à l’origine d’un faible nombre de cas (500-600cas/an) en France métropolitaine. Malgré les progrès dans sa prise en charge, son évolution est toujours grevée de 10-20% de mortalité [1] et d’une altération de la qualité de vie chez 50% des patients survivants [2].. . Nous avons noté dans notre centre, une augmentation inhabituelle des cas d’infection d’invasive à méningocoque durant l’hiver 2022. Ces cas avaient souvent des présentations atypiques (nombre important de bactériémie sans méningite, tableau digestif au premier plan). La répartition des sérogroupes étaient également inhabituelles sur notre centre (nombre important d’IIM à méningocoque de sérotype Y). Ces données semblent être confirmées par les données nationales Santé Publique France sur l’année 2022 [3], sans qu’aucune alerte ne soit donnée sur la diffusion d’un clone hyper-virulent.. Cette évolution intervient après trois années marquées par la pandémie à SARS-CoV2 qui a induit une profonde modification des comportements impliqués dans la transmission des maladies infectieuses [4].. . Les gestes barrières ont considérablement réduit l’exposition de la population aux méningocoques et ont pu favoriser une diminution de l’immunité mucosale vis-à-vis de ce pathogène. Cela est particulièrement vrai chez la population des adolescents et jeunes adultes chez qui les contacts ont fortement diminué du fait de la fermeture des écoles et des universités. Il serait intéressant de voir si cette population est davantage touchée cette année en comparaison avec les années antérieures.. . La fin d’année 2022 a également été marquée par une circulation virale intense (VRS-Grippe-Covid) qui pourrait avoir favorisé des formes invasives. La mise en évidence d’un nombre important de co-infection virale pourrait supporter cette hypothèse.. . Nous souhaitons faire la description des principales caractéristiques cliniques et biologiques de la population atteinte d’infection invasive à méningocoques. Et de la description de l’évolution épidémiologique des infections invasives à méningocoques avant et après l’abandon des gestes barrières et du port du masque.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Les patients seront informés de façon écrite, dans des termes compréhensibles, du but de l'étude et du traitement de leurs données personnelles. Mais aussi de leur droit de refuser de participer à l'étude ou de la possibilité de se rétracter à tout moment, tout comme : le droit d’accéder à toutes leurs données recueillies, de demander des rectifications sur leurs données, de s’opposer à la transmission ou de demander la suppression de leurs données, lorsque cela est possible, d’exercer leur droit de limitation du traitement de leurs données et de déposer une réclamation auprès de la CNIL.. Cette information se fait par les investigateurs participants, par la remise d’une note d’information ou l'envoi à son domicile un courrier.