N° T10995662019112

ARAC : Analyse sur les restes à charge finaux des assurés

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients
Politiques publiques de santé

Domaines médicaux investigués

Autre

Bénéfices attendus

Le traitement a pour finalité la mise en oeuvre d’une étude portant sur le financement des dépenses de santé au niveau microéconomique, et plus précisément sur le reste à charge final des assurés destinée à :.. caractériser les modalités de financement des dépenses de santé des Français ;.. modéliser la distribution des restes à charge finaux et identifier les déterminants des restes à charges moyens et élevés pouvant poser des questions d’accès aux soins... . Les seules études disponibles se concentrent uniquement sur le financement des dépenses post AMO et ne permettent pas d’avoir une vision exhaustive de la chaîne du financement. Par ailleurs, un seul projet s’est intéressé à l’utilisation des données AMO et AMC. Elle a fourni des données descriptives sur les dépenses de santé individuelles de l’AMO mais uniquement sur le spectre de données imputées (modèle Omar)... . Le projet ARAC fait par ailleurs partie des lauréats de l’appel à projets lancé en 2019 par la Plateforme des données de santé (« projet pilote »).

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives à la prise en charge sanitaire, médico-sociale et financière associées à chaque bénéficiaire
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

base principale du SNDS
Autres sources

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Autre

Responsable de traitement 1

l’ASS OCIATION DE MOYENS ASSURANCE DE PERSONNES (MALAKOFF HUMANIS)

21 rue Laffitte 75009 Paris

Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement

Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1

Care Factory

12 Rue Charlot 75003 Paris

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 02/09/2019 – Date de fin : 29/12/2023 Durée de l'étude : 3,5 ans
Etape 1 : Dépôt du projet
29/11/2019
Etape 2 : Complétude
29/11/2019
Etape 3 : Avis CEREES/CESREES
18/02/2021
Etape 4 : Sens avis CEREES/CESREES
Favorable
Etape 5 : Statut CNIL - Statut
Terminé

Décision
Autorisation
Voir le cartouche CNIL

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Autorisation CNIL

Numéro d'autorisation CNIL

Autorisation CNIL
Numéro d'autorisation: 921167

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

Care Factory

Paris 12 Rue Charlot 75003

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(f) intérêts légitimes du responsable de traitement

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

La plateforme technologique du Health Data Hub est hébergée dans les centres de données Microsoft situés en Union Européenne, certifiés « Hébergeur de données de santé ». Compte tenu du contrat passé avec son sous-traitant et du fonctionnement des opérations d'administration de la plateforme technologique, il est possible que des données techniques d'usage de la plateforme (qui ne révèlent aucune information de santé) soient transférées vers des administrateurs situés en dehors de l'Union Européenne. Ces transferts de données sont encadrés par les clauses contractuelles types adoptées par la Commission Européenne dont une copie peut être obtenue auprès du Délégué à la protection des données du Health Data Hub.

Droits des personnes

Comment les personnes concernées peuvent-elles exercer leurs droit d'accès (art.15) et droit à la portabilité (article 20) ?.. . Le traitement des données n’étant fondé ni sur le consentement de la personne ni sur l’exécution d’un contrat, les conditions d’applicabilité du droit à la portabilité prévu par l’article 20 du RGPD ne sont pas réunies... . Concernant le droit d’accès aux données de l’étude, dans la mesure où celles-ci sont pseudonymisées, le Responsable de traitement, par l’intermédiaire du HDH, n’est pas en mesure de remonter à l’identité des personnes et de confirmer que des données à caractère personnel les concernant sont ou ne sont pas traitées. Par conséquent, le Responsable de traitement ne peut pas permettre l'accès auxdites données à caractère personnel dans le cadre du présent projet. Conformément à l’article 11 du RGPD, le HDH ne conserve pas de pseudonymes ni de tables de correspondance dans le seul but de permettre aux personnes d’exercer leurs droits.. . C’est la raison pour laquelle en cas d’exercice du droit d’accès, le HDH ou MH les invite à contacter [le(s) producteur(s) de données] qui est/sont seul(s) à disposer des identifiants directs des personnes et peut/peuvent donc donner suite à un exercice des droits relatif aux données des bases sources. Il est également prévu que les coordonnées des correspondants à contacter pour exercer les droits soient disponibles sur le site internet du HDH.. . L’exercice des droits est toujours possible sur les bases de données sources:. . Auprès de Malakoff Humanis à l’adresse dpo@malakoffhumanis.com. . Auprès du SNDS : une demande doit être réalisée auprès du directeur de l'organisme gestionnaire du régime d'assurance maladie obligatoire auquel la personne est rattachée, conformément à l’article 111 du décret d’application de la loi Informatique et Libertés. Cette procédure est détaillée sur le site https://www.snds.gouv.fr/SNDS/Protection-de-la-donnee.. .. Comment les personnes concernées peuvent-elles exercer leurs droit de rectification (art.16) et droit à l'effacement (droit à l'oubli – art. 17) ?.. . Pour les mêmes raisons justifiant que le(s) Responsable(s) de traitement n’est pas en mesure de confirmer que des données à caractère personnel d’une personne identifiée sont ou ne sont pas traitées sur la plateforme technologique, il n’a pas non plus la possibilité technique de permettre leur rectification ou leur effacement. Conformément à l’article 11 du RGPD, le HDH ne conserve pas les pseudonymes d’origine, ces derniers étant remplacés par des nouveaux identifiants projet générés aléatoirement... . Par ailleurs, le(s) Responsable(s) de traitement n’étant pas à l’origine de la collecte des données, il ne lui/leur est pas possible de vérifier l’exactitude des données collectées, notamment des données de santé, dans le cadre d’une demande de rectification... . En cas d’exercice du droit de rectification ou du droit à l’effacement par les citoyens, le HDH ou MH les invite à contacter [le(s) producteur(s) de données] qui est/sont seul(s) à disposer des identifiants directs des personnes et peut/peuvent donc donner suite à un exercice des droits relatif aux données des bases sources. Il est également prévu que les coordonnées des correspondants à contacter pour exercer les droits soient disponibles sur le site internet du HDH... . L’exercice du droit de rectification ou du droit à l’effacement sera possible pendant la phase du projet préalable à la mise à disposition des données sur le HDH, auprès des producteurs de données sources qui sont seuls à connaître l’identité des personnes. Ainsi, en cas d’exercice du droit à l’effacement (respectivement de rectification), les producteurs de données devront supprimer de la base livrée pour le projet de recherche les données relatives aux personnes ayant exercé leur droit à l’effacement (respectivement rectifier les données) si le producteur est en capacité de les identifier... .. Comment les personnes concernées peuvent-elles exercer leurs droit de limitation (art.18 et 19) et droit d'opposition (art.21) ?.. . Pour les mêmes raisons justifiant que le(s) Responsable(s) de traitement n’est pas en mesure de confirmer que des données à caractère personnel d’une personne identifiée sont ou ne sont pas traitées sur la plateforme technologique, il n’a pas non plus la possibilité de donner suite à une demande de limitation ou d’opposition. Conformément à l’article 11 du RGPD, le HDH ne conserve pas les pseudonymes d’origine, ces derniers étant remplacés par des nouveaux identifiants projet générés aléatoirement... . En cas d’exercice du droit de limitation ou d’opposition par les citoyens, le HDH ou MH les invite à contacter [le(s) producteur(s) de données] qui est/sont seul(s) à disposer des identifiants directs des personnes et peut/peuvent donc donner suite à un exercice des droits relatif aux données des bases sources. Il est également prévu que les coordonnées des correspondants à contacter pour exercer les droits soient disponibles sur le site internet du HDH... . L’exercice du droit de limitation ou d’opposition sera possible pendant la phase du projet préalable à la mise à disposition des données sur la plateforme technique du HDH, auprès des responsables de données qui sont seuls à connaître l’identité directe des personnes. Ainsi, en cas d’exercice du droit d’opposition, les responsables de données devront supprimer de la base source livrée pour le projet les données relatives aux personnes ayant exercé leur droit d'opposition si le responsable est en capacité de les identifier.

Délégué à la protection des données

Malakoff Humanis, Pôle Informatique et Libertés

21 rue Laffitte 75317 Paris Cedex 9

dpo@malakoffhumanis.com