Apport d’un atelier de danse-contact improvisation en unité de soin pour adolescentes souffrant de trouble des conduites alimentaire (TCA)

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

Les personnes souffrant d’anorexie mentale manifestent souvent une appréhension du contact, l’angoisse de l’envahissement et un refus hypertonique du relâchement ; autant de vécus corporels souvent contemporains d’un vécu relationnel anxiogène, du besoin de clôture sur soi faute de sensation de limites. La danse-contact improvisation (DCI) peut contribuer à une remédiation. Elle suppose avant tout de confier son poids à autrui ; le lâcher-prise y prend la forme d’un relâchement tonique qui requiert une ultra-vigilance proprioceptive et kinesthésique. La relation à autrui devient une occasion de se sentir soi-même et d’éprouver ses limites corporelles. Dans ce cadre l’Unité de Jour Michel Ange de la clinique FSEF Paris 16 a décidé de mettre en place au cours du 1er trimestre 2022 un atelier de DCI composé de 6 séances 1h30 ; atelier proposé aux patientes prise en charge sur cette période.. . Dans ce projet, nous souhaitons grâce aux données présentes dans le dossier médical des patientes ayant participer à l’atelier de DCI d’évaluer les apports de cet atelier.. . Nous faisons l’hypothèse que la DCI peut contribuer à réduire l’angoisse liée à la sensation de débordement et d'empiétement, en augmentant la sensation d’autonomie du corps-propre et en diminuant l’angoisse d'une perte de contrôle sur la clôture corporelle.. . Les objectifs de ce projet sont de montrer que la DCI focalisée expérience gravitaire. . 1/ Renforce la sensation de contour corporel protégeant des sentiments d’intrusion ou de débordement,. . 2/ Favorise la relation à autrui (observation clinique) en réduisant la sensation de vulnérabilité,. . 3/ Procure une sensation de liberté qui réduit la souffrance.